Dans l'article du JDD de dimanche dernier, sont évoqués d'autres faussaires du même acabit.
Je cite : " Bernard Gérard, un retraité habitant dans l’est de la France, avait, lui, souscrit un contrat avec la Financière Autrement (ex-Financière Mirabeau) créée par Jean-Pascal Mattei. La société aurait accumulé plus de 6.000 dossiers de ce type. « On s’est fait rouler. On a payé entre 1.500 et 6.300 euros et il fallait avoir une assurance protection juridique », s’insurge Bernard Gérard, qui a avancé 5.900 euros. Au sein du collectif Autrement, il a réuni près de 250 clients prêts à poursuivre la Financière, elle aussi en liquidation judiciaire. « J’ai écrit au Premier ministre, au service des fraudes et des impôts », poursuit-il. Moins exposé, Laurent de Badts, fondateur des Expertiseurs du crédit, s’est lancé en ligne avec d’autres produits. Il a senti le vent tourner fin 2015, quand les tribunaux ont commencé à débouter les plaignants. Le business des prêts erronés a fait tache d’huile : il a atteint l’île de La Réunion."
Point de détail à connaître : comme déjà indiqué, le sieur Mattei continue à sévir dans une autre société : Européenne d'Expertise et d'Analyse, basée à Marseille. C'est la même soupe qui est servie, avec le même taux d'échec, mais les honoraires pratiqués sont toujours aussi salés et l'amande, amère.
Au titre d'autres pseudo experts dont la presse ferait bien de s'occuper, nous avons la société XXXX dans le XX qui ferait dans le social mais dont le niveau d'expertise est de très médiocre qualité. La dame déclare bien connaître les pratiques bancaires (ce qui est parfaitement inexact) mais confond volontairement et allègrement ce qui est autorisé et interdit, pour le plus grand profit du cabinet !
A Tours sévit depuis longtemps un autre pseudo expert auto proclamé qui, dans une rapport d'une infâme qualité, construit la fausse erreur avec laquelle le client part se faire cartonner au tribunal. Le raisonnement de ce monsieur est subtil : lui considère qu'il aurait fallu intégrer tel ou tel élément dans le TEG, mais la banque et la cour pensent autrement. Donc ce n'est pas de sa faute si le client perd ... C'est exactement ce qui dit Mattei : ce sont les tribunaux qui sont contre lui, ils ne veulent pas reconnaitre qu'en droit, il a raison !!!
Je n'ai toujours pas tranché la question de savoir si on a à faire à de vrais escrocs ou d'authentiques illuminés !