grand débat national

quels sont selon vous les impots qu'il faut baisser en priorité

  • l'IR

    Votes: 14 31,8%
  • la TVA

    Votes: 8 18,2%
  • la CSG

    Votes: 21 47,7%
  • l'IFI

    Votes: 2 4,5%
  • TOUS

    Votes: 7 15,9%
  • oh non , pitié Buffeto pas un sondage par jour

    Votes: 3 6,8%
  • s'en fout car est résident monégasque ...

    Votes: 3 6,8%

  • Total de votants
    44
  • Sondage fermé .
Pour le téléchargement des fichiers, je m'en occupe souvent dès le mercredi pour la CTC et la veille du match pour les matchs de mon club.

Mais je suis assez surpris que certains comités et certaines ligues comme celle de l'IDF n'imposent pas l'e-marque à tous leurs matchs. Ayant une habilitation nationale sur FBI, j'ai pu constater la différence de traitement entre mon comité breton qui impose l'e-marque à toutes les rencontres dès les U13 et ces comités où on ne trouve pas de fichier.

Et l'e-marque, c'est l'idéal pour avoir une feuille propre. Car dans ma carrière d'arbitre, j'en ai vu des feuilles dégueulasse.
 
(...) Aucune grande entreprise privée ne fonctionne ainsi. Aucune grande entreprise privée ne paye pas ses salariés quand ils viennent travailler le dimanche, sans récupération possible. Je travaille le dimanche, je ne suis pas payé. Et je n'ai aucun droit à récupération. (...)

Devant cela, les gouvernants n'ont pas d'autres choix que de compatir, mais ne font rien. Comme si la page était tournée, que c'était juste un moment où on exprime son désarroi et que ça ira mieux après. Et l'année suivante, on apprend que les coupes budgétaires ont été augmentées. (...)

Ce n'est pas du mépris pour le personnel soignant, c'est du mépris pour la société entière. Car tout le monde est perdant dans l'histoire. (...)
Ce que vous décrivez est profondément symptomatique d'un management inexistant et d'une incapacité totale d'une structure à se remettre en cause, au bénéfice du service rendu, ici le traitement des patients. On la retrouve à ma connaissance dans bien des structures publiques ou para-publiques qui sont totalement incapables d'évoluer, éventuellement aidées en cela par des organisations syndicales d'un autre âge dont la tâche au quotidien est de tout faire pour ne rien changer et dégoter éventuellement une augmentation au passage.

Je compatis sincèrement à ce que vous vivez. J'ai lu qu'il y aurait deux non-soignants pour un soignant dans la fonction publique hospitalière ? Cela doit expliquer bien des choses, en particulier le fait que chacun défende son pré carré, son service, sa direction plus ou moins utile, et son budget associé. Lorsque les coupes budgétaires arrivent, les hauts responsables font le minimum de vagues possibles et décident généralement de ne rien bousculer en appliquant le même pourcentage de baisse à tout le monde ou presque (c'est également pratiqué dans la police, la justice, les collectivités territoriales à ma connaissance, et sans doute ailleurs). C'est certes égalitaire, mais c'est surtout facile, et ça ne résout évidemment en rien le fond du problème. Et c'est pire l'année suivante, puisque ça entraîne des effets de bord, dont celui pour chaque chef de service de dépenser tout son budget, même n'importe comment, pour montrer qu'il sert bien à quelque chose et qu'il aura le même l'année d'après. On se retrouve donc dans des situations ubuesques où les voitures de patrouille de gendarmerie n'ont plus de carburant en octobre... alors que des gens peu utiles sont toujours dans des bureaux ou ailleurs à réaliser un travail sans vraie valeur ajoutée. Et on ira ensuite pleurer dans les médias sur l'inadéquation des budgets aux besoins, sans avoir rien traité, en espérant grapiller quelques millions d'euros l'année suivante. Le tout dans un océan de normes et de nouvelles contraintes législatives... parce que l'État en parallèle ne simplifie rien, malgré quelques chocs de communication.

C'est en cela que je disais que le système public dans son ensemble se défend bien : il sait se développer avec une relative facilité, trouvant de nouvelles idées de dépenses et de services associés et habituant petit à petit les Français à un niveau élevé de prestation via quelques politiciens dépensiers qui ne rendent de comptes à personne ensuite, mais il n'a aucune capacité réelle à se contracter lorsque les temps sont plus durs. Chacun rentre alors en mode défensif, renvoyant les efforts à faire sur les autres, espérant être épargné, justifiant son utilité parfois franchement peu justifiable encore quelques années en mode "c'est déjà ça de pris". Comme les bénéficiaires directs et indirects sont nombreux, il est plus simple de ne rien changer, y compris aux plus hauts niveaux de décision. Il n'y a alors plus que deux solutions : faire travailler les gens gratuitement, ce que même le méchant privé ne fait pas à cette échelle, et augmenter les ressources financières et donc les impôts ! (pour revenir au sujet de la file :) )
 
Dernière modification:
Et l'e-marque, c'est l'idéal pour avoir une feuille propre.
Car dans ma carrière d'arbitre, j'en ai vu des feuilles dégueulasse.
L'e-marque a plusieurs avantages :
- on ne peut rien changer à la feuille sans que cela se voit dans le fichier, et il faut l'accord de l'arbitre, lors de situations spéciales, mais ça, c'était déjà ainsi ...
- le résultat de la feuille de match est effectivement plus lisible
- mais surtout, et pour la fédération, ils ont les résultats de façon bien plus rapide, lorsque le club recevant fait tôt sa transmission ; et souvent, sur une journée de championnat, il ne manque que le résultat d'une ou deux rencontres, mais c'est suffisant pour en voir la tournure, semaine après semaine ; et puis les clubs ont aussi le téléphone, et le nombre de coup de fils à la mi-temps, ou à la fin du 3ème quart ....
 
Tomas466, ce que vous écrivez est finalement la même chose que ce que j'écris mais dit avec d'autres mots, ou vu avec d'autres lunettes...:)

C'est exactement ça : la gestion hospitalière est inexistante, ils entendent les problèmes mais ne les écoutent pas parce qu'ils ont des budgets à tenir, c'est leur seul objectif.
La pression budgétaire vient d'en haut pour redescendre jusqu'en bas.

Pour en revenir aux dépenses publiques de la santé, c'est une situation compliquée quand on sait, par exemple, que certains protocoles de chimiothérapie sont extrêmement chers (parfois 1000€ l'ampoule quand il en faut 3 par jour pendant 3 semaines...). Ce n'est pas l'hôpital qui fixe le prix, ce sont les industries pharmaceutiques.

Mais cette participation aux essais cliniques est nécessaire pour être à la pointe et assoir une certaine réputation reprise par les gouvernants (très fiers de l'institution publique hospitalo-universitaire quand il s'agit de faire de la pub et que ça les arrangent) et pour en faire bénéficier les patients.
Les CHU ont pour objectif le soin, l'enseignement et la recherche. Ils travaillent en étroite collaboration avec les universités.

Et je ne doute pas une seule seconde que ces problèmes se retrouvent dans d'autres corps d'état ou dans d'autres collectivités. Cela fait maintenant 4 ans que les policiers sont mis à rude épreuve depuis les attentats de 2015. Quant aux juges et aux tribunaux, la situation n'est guère plus enviable...:(
 
. Cela fait maintenant 4 ans que les policiers sont mis à rude épreuve depuis les attentats de 2015. Quant aux juges et aux tribunaux, la situation n'est guère plus enviable...:(
pour les libérer de taches inutiles et qu'ils se concentrent sur leur véritable travail une seule chose à faire ….

légaliser la vente et l'utilisation du cannabis.

les prisons sont remplies de trafiquants , les tribunaux débordent de ces affaires , et 80% du travail de la police est dédié au trafic de stupéfiants ….

et pourtant , on peut se trouver de la beu à chaque sortie de lycée , collège et bientôt école primaire...

autant rendre la chose légale et engranger des rentrées fiscales comme au Colorado….
 
Manu215 : je ne sais pas si on dit la même chose, en tout cas on semble faire le même constat !

Si, à groupe de malades homogènes (j'entends votre remarque précédente sur ce point), le privé fait vraiment 30% moins cher à l'acte, c'est peut-être tout simplement qu'il sait mieux se gérer et éviter de renchérir sa structure pour des sujets non essentiels. Même approche pour le ferroviaire : si le standard européen est 30% plus économique, il y a fort à parier que notre SNCF a fait enfler ses effectifs de non-roulants pour tout un tas de sujets sans doute très intéressants mais fort éloignés de la circulation de trains... sans parler des coûts de production (merci les syndicats) qui doivent être plus élevés qu'ailleurs.

Malheureusement le constat est valable à peu près partout dans le public (enseignement, collectivités locales, régalien) : une gestion non performante, une conduite du changement inexistante, une inertie énorme due à une somme de petits intérêts multiples qui freinent toute évolution, l'impossibilité de licencier les mauvais éléments, l'avancement automatique même sans véritable effort, les planques pour les copains, l'impact des évolutions législatives et des normes qui ajoute du travail pour se faire du bien avec des questions sociétales ou non essentielles (alors qu'il faudrait justement simplifier les tâches pour passer un peu plus facilement la période actuelle... mais on ne sait pas simplifier en France -- ou plutôt on en n'a pas envie).

buffeto : je suis assez d'accord avec la proposition ! Je vois bien la création d'une TFMF, une "taxe fumette mon frère", appliquée à chaque vente d'herbe qui détend :)
 
buffeto : je suis assez d'accord avec la proposition ! Je vois bien la création d'une TFMF, une "taxe fumette mon frère", appliquée à chaque vente d'herbe qui détend :)

évidement . le commerce légal se ferait comme le commerce d'autres drogues déjà légales ( le tabac et l'alcool) avec une TVA et des taxes qui vont bien sur les produits .
ce qui ne les rendrait pas plus chers pour les consommateurs puisque la légalisation de la culture , du transport et de la distribution va entrainer une baisse du prix de base .
 
pour les libérer de taches inutiles et qu'ils se concentrent sur leur véritable travail une seule chose à faire ….
légaliser la vente et l'utilisation du cannabis.
En effet, je préfère que les juges et policiers de mon pays s'occupent des vrais problèmes (terrorisme, criminalité, les braqueurs de la banque Milleis à deux pas de l'Élysée :eek:...) plutôt que de s'user sur les trafiquants de cannabis.

Et, même si ce n'est pas tout à fait la même question, je ne comprends pas que la France n'autorise toujours pas l'usage thérapeutique du cannabis.
 
Et, même si ce n'est pas tout à fait la même question, je ne comprends pas que la France n'autorise toujours pas l'usage thérapeutique du cannabis.

c’est assez simple il y a 2 raisons à mon avis .
1°) nos dirigeants pensent qu'en autorisant l'usage thérapeutique ils seront obligés à moyen terme d'aller vers la légalisation totale .
2°) ils ne veulent pas de la légalisation car c'est , pensent ils , encore plus clivant que le mariage pour tous et que ca peut etre une bombe pour leur prochaine réélection.

à mon avis ils font une erreur de jugement . je crois que les électeurs peuvent comprendre la justesse de la mesure si on la leur explique bien.
 
Les 35h à l'hôpital ont été une bêtise absolue. J'étais jeune interne à l'époque, et mes chefs de même que les cadres infirmiers le disaient déjà. Ont-ils été entendus? Bien sûr que non : "ne vous inquiétez pas, pour les 35h vous aurez des postes à équivalence des 4h en moins". Oui, bien sûr.
La suite, tout le monde la connaissait déjà : le nombre postes crées fut ridicule, et quelques années plus tard on a du rendre plus de postes que ceux qu'on nous avait donnés pour les 35h. Bravo.
Bonsoir,
je partage ce point de vue, exprimé un peu plus haut dans cette file.
Les lois AUBRY sont fondées sur deux utopies:
-Le travail est un gâteau de dimension finie qu'il est possible de partager entre tous.
-Pour réduire le temps de travail (de 39 à 35h) sans diminuer les salaires, il suffit de faire des gains de productivité.
"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer".
La suite, on la connait.

Aucune grande entreprise privée ne fonctionne ainsi. Aucune grande entreprise privée ne paye pas ses salariés quand ils viennent travailler le dimanche, sans récupération possible.
Je travaille le dimanche, je ne suis pas payé. Et je n'ai aucun droit à récupération**.
Tout travail ne mérite-t-il pas salaire? Je ne suis pas à mon compte : les horaires que je fais en plus le dimanche ne m'apportent rien financièrement parlant, ce qui n'est pas le cas si j'avais ma propre entreprise et que le travail du dimanche (que je choisis de faire) me rapporte une rémunération pour gonfler mon chiffre d'affaire.
Je le fais pour les patients, mais au bout d'un moment, ce n'est plus acceptable. Mais je vais continuer à le faire, car je n'ai pas le choix.
Cela ne vous consolera sans doute pas mais il faut savoir que tout n'est pas rose dans le privé.
Dans le Groupe où j'étais salarié, j'étais sensé travailler 37h par semaine, le restant de la réduction du temps de travail étant converti en jours de RTT annuels.
En réalité je travaillais près de 50h....soit 30% de travail en plus, et ce sans être payé de ces heures supplémentaires.
Le plus fort dans ce système, c'est que je jouissais d'une grande autonomie et que j'aurais pu limiter ce temps de travail au détriment de la qualité mais ma conscience professionnelle et l'intérêt porté à ma tâche me conduisaient à accepter cette situation.

Il m'est arrivé (une seule fois heureusement) de travailler 4 semaines de suite sans m'arrêter un seul jour, vous pensez que c'est prudent? Que la fatigue ne peut pas altérer ma vigilance? Que je ne peux pas me tromper dans une posologie (la fatigue aidant) avec les conséquences qu'on peut imaginer?
Vous seriez d'accord pour que ces conditions de travail soient imposées à des pilotes d'avion?

Les infirmières comme les médecins ne comptent pas leurs heures; vous savez combien il y a d'heures supplémentaires rien qu'à l'APHP?

Tout cela a été dit et redit, je ne suis pas un cas exceptionnel ni un héros, je suis juste un médecin comme des milliers d'autres qui vivent la même chose que moi.
Ce que vous décrivez est évidemment inacceptable.
A l'opposé, j'ai connus des fonctionnaires municipaux qui s'arrêtaient de travailler à l'heure "h" et à la minute "m" alors qu'il aurait suffit d'un quart d'heure de plus pour terminer leur chantier sans avoir à y revenir le lendemain.
 
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