Ca s'apparente donc à de la titrisation - les fonds tels que décrits ne sont ni plus ni moins que des CDO me semble-t-il ?
Je ne peux pas vous le confirmer à 100% n'étant pas un spécialiste des produits financiers mais selon moi oui c'est de la titrisation de prêts consos. Vous trouverez certainement toute la documentation détaillée sur leur site vu qu'ils ont l'agrément AMF/ACP, ils sont dans l'obligation de publier tous les documents financiers sur leurs produits.
Une dizaine pour un montant total de 650 MEUR. Ca ne suffit pas encore pour atteindre l'équilibre.
Je vous avoue, votre commentaire m'a fait sourire. Vous ne devez pas être un entrepreneur du web pour parler d'équilibre quelques mois après le lancement
Il est très courant dans ce secteur de n'atteindre l'équilibre qu'au bout de 5/6 ans, on essaie de créer un champion avec une croissance exponentielle à coup de seed money, fonds de capital risk etc. Ensuite, quand on s'est imposé, on travaille sur la rentabilité, ce qui ne veut pas dire que le business model d'origine est forcément mauvais et non rentable. A titre d'exemple, Lending Club le champion mondial a levé 125 millions de dollars auprès de Google l'année dernière, sa valorisation a triplé en moins d'un an.
Sur un business model comme celui d'Unilend, la rentabilité de la société importe peu pour l'investisseur vu qu'ils ont été malins et qu'ils passent à ma connaissance par l'émission de bons de caisse directement par les emprunteurs a priori. Votre créance n'est donc pas auprès de l'intermédiaire mais auprès de l'emprunteur.
En France effectivement la règlementation vient (ou est sur le point) d'être assouplie, reste à voir dans quelle mesure cela va amener de nouveaux entrants.
Il y a eu de multiples annonces et on sait que le projet va passer bientôt en Conseil des Ministres mais on ne connaît que les grandes lignes de la future réglementation, qui sont prometteuses. Il reste quelques points à voir dans le détail, qui font encore débat avec l'AMF/ACP. Le développement de start-up sur ce secteur est très difficile aujourd'hui en raison des barrières à l'entrée constituées par la réglementation financière.
Dans le même temps certains acteurs commencent à parler d'une
consolidation de ce marché où quasiment aucune plateforme n'est encore rentable.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'article, je pense qu'il est difficile de parler du crowdfunding dans son ensemble, il y a de multiples segments dans le marché fonctionnant de manière différente : dons, micro-dons/micro-crédits, financement de projets/précommande de futurs produits, equity/business angels, prêts consos, prêts PME.
Certains de ces segments de marché sont plus matures que d'autres et il est évident qu'ils vont se consolider. D'autres ne seront jamais vraiment rentables et seront peut-être plus exploités sous forme associative. Le segment des prêts est assez récent et embryonnaire pour le moment. Avec l'assouplissement de la réglementation, nous allons probablement assister à l'arrivée de nouveaux entrants dans les segments perçus comme rentables.