Il convient de faire une distinction entre :
- irrégularités de l'offre : c'est le formalisme informatif qui est ici exlusivement en cause
Dans ce cas, c'est la déchéance qui est prévue
- erreur substantielle dans le contrat ayant pour incidence d'altérer l'intégrité du consentement
Dans ce cas, c'est la nullité relative de la stipulation qui joue à titre de sanction
L'article L.312-33 du code de la consommation n'a pas prévu ce cas de figure, raison pour laquelle les Magistrats doivent trouver la solution dans le droit commun des contrats et des nullités.
La Cour de Cassation a eu à préciser à plusieurs reprises que la méconnaissance des articles L.312-1 et L.312-2 du code de la consommation, édictées dans le seul intérêt de l'emprunteur, est sanctionnée par la nullité de la stipulation d'intérêts.
Il en résulte que quand l'emprunteur demande la nullité, il ne peut être statué sur la déchéance du droit aux intérêts, qui est réclamé par la banque.
Les dispositions violées étant édictées dans le seul intérêt de l'emprunteur, il ne saurait être prononcé une sanction qui vienne limiter ses droits, et agir à titre de faveur pour les établissements de crédit.
A ce titre, la CJUE a indiqué que la sanction devait être dissuasive, ce qui ne saurait être le cas d'une déchéance facultative pouvant être symbolique, et que les Magistrats modulent bien souvent en fonction du dommage.
Bonne soirée à vous
- irrégularités de l'offre : c'est le formalisme informatif qui est ici exlusivement en cause
Dans ce cas, c'est la déchéance qui est prévue
- erreur substantielle dans le contrat ayant pour incidence d'altérer l'intégrité du consentement
Dans ce cas, c'est la nullité relative de la stipulation qui joue à titre de sanction
L'article L.312-33 du code de la consommation n'a pas prévu ce cas de figure, raison pour laquelle les Magistrats doivent trouver la solution dans le droit commun des contrats et des nullités.
La Cour de Cassation a eu à préciser à plusieurs reprises que la méconnaissance des articles L.312-1 et L.312-2 du code de la consommation, édictées dans le seul intérêt de l'emprunteur, est sanctionnée par la nullité de la stipulation d'intérêts.
Il en résulte que quand l'emprunteur demande la nullité, il ne peut être statué sur la déchéance du droit aux intérêts, qui est réclamé par la banque.
Les dispositions violées étant édictées dans le seul intérêt de l'emprunteur, il ne saurait être prononcé une sanction qui vienne limiter ses droits, et agir à titre de faveur pour les établissements de crédit.
A ce titre, la CJUE a indiqué que la sanction devait être dissuasive, ce qui ne saurait être le cas d'une déchéance facultative pouvant être symbolique, et que les Magistrats modulent bien souvent en fonction du dommage.
Bonne soirée à vous