flo1810
Contributeur
Récemment, à la recherche d’entreprises sur lesquelles éventuellement investir, je suis tombé sur celle d’Elior Group. Je dois reconnaître mon ignorance, avant de creuser le sujet, je ne connaissais rien à cette entreprise.
Il s’agit d’un groupe de restauration. Son chiffre d’affaires est réparti comme suit :
- restauration collective (72,6% ; n° 4 mondial) : gestion de restaurants situés dans les entreprises et administrations (45,8% du CA), les établissements d'enseignement (29,5%), les établissements de soins et maisons de retraite (24,7%). En outre, le groupe propose des prestations de services associés (nettoyage, gardiennage, maintenance, etc.) ;
- restauration de concession (27,4% ; n° 3 mondial) : gestion de restaurants implantés dans les aéroports (47,3% du CA), sur les aires d'autoroutes (31,8%) et dans les villes (20,9%).
La répartition géographique du CA est la suivante : France (42,6%), Europe (35,1%) et autres (22,3%).
(Avant d’évoquer davantage de données chiffrées, je précise que le groupe clôt ses exercices au 30 septembre de chaque année.)
Depuis 2012/2013, le chiffre d’affaires a augmenté d’un tiers à 6,7 milliards d’euros (avec une augmentation annuelle toujours d’au moins 4 %). Point négatif : la faible croissance des activités en France (+1,2 % depuis 2013) pèse sur le chiffre d’affaires global.
Néanmoins, cette croissance du chiffre d’affaires ne se traduit pas sur le résultat net : il est en baisse sur les deux derniers exercices. Sur 2017/2018, en mettant de côté les éléments non-récurrents, il s’élève à 0,84 € par action (0,19 € si on intègre ces éléments). Le dividende, qui était en croissance ou stable depuis l’introduction en bourse du groupe, a baissé pour la première fois à l’issue de l’exercice 2017/2018 (à 0,34 €). Il est à noter que ce dividende est distribué en une seule fois au printemps et cette année, les actionnaires ont pu opter pour un dividende payé en actions, avec décote de 5 %.
L’endettement net du groupe augmente sensiblement (passé de 1,63 milliard à 1,83 milliard au 30/09/2018). Ces dernières années, le groupe a investi dans le secteur de la restauration collective (établissements de santé, établissements scolaires, restauration des « seniors ») et principalement en Inde, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Pour l’avenir, le groupe vise une croissance organique (hors effets de change et de périmètre) de 1% pour 2018/2019 et 3% par an en moyenne pour 2019/2021.
Graphiquement, en UT hebdo, sur 5 ans, on constate que l’introduction en bourse a été suivie d’une petite baisse, avant une hausse, notamment au sein d’un couloir haussier (du printemps 2015 au printemps 2017). Il a été franchi à la hausse avant d’être violemment brisé à la baisse à l’automne 2017. J’ai volontairement laissé traîner le couloir bleu jusqu’à cette période parce que je trouvais intéressant le fait que les cours soient ensuite venus buter sur la base de ce canal. Plus récemment, les cours se sont inscrits au sein d’un rectangle (11,30 € - 14 €) avec des niveaux restant proches de leurs plus bas. Sur le long terme, le RSI et les stochastiques n’apportent pas grand-chose. En noir, j’ai mis la moyenne mobile 50 semaines, parce qu’on remarque qu’elle a alternativement servi de résistance et de support. Enfin, un rectangle vert très fin indique une zone sur laquelle les cours sont venus buter plusieurs fois (et notamment très récemment).
En UT quotidienne, sur un an, j’ai gardé les mêmes dessins. On voit très bien que la moyenne mobile 250 jours a bloqué plusieurs velléités haussières en mars. J’ai ajouté deux petites résistances rouges en pointillés. Notamment, on remarque que quand la deuxième a cédé, la moyenne mobile l’a emporté et que les cours sont redescendus très rapidement. Récemment, 11,80 € a servi de support à deux reprises. Ces derniers jours les volumes sont faméliques.
Tout ceci pour faire part de mon indécision sur le titre. Les résultats financiers récents ne sont pas fantastiques, mais en même temps, investir dans la restauration pour les personnes âgées me semble intelligent. Les cours sont relativement faibles, et proches de supports importants. Ces supports vont bientôt rencontrer la dernière résistance oblique, qui me semble plus à même de lâcher, comme celle qui l’a précédée. Elior a une capitalisation de 2 milliards, et on sait que les petites et moyennes valeurs ont été récemment collectivement délaissées (comparativement au Cac40).
Que faire ? J’attends vos avis !
Il s’agit d’un groupe de restauration. Son chiffre d’affaires est réparti comme suit :
- restauration collective (72,6% ; n° 4 mondial) : gestion de restaurants situés dans les entreprises et administrations (45,8% du CA), les établissements d'enseignement (29,5%), les établissements de soins et maisons de retraite (24,7%). En outre, le groupe propose des prestations de services associés (nettoyage, gardiennage, maintenance, etc.) ;
- restauration de concession (27,4% ; n° 3 mondial) : gestion de restaurants implantés dans les aéroports (47,3% du CA), sur les aires d'autoroutes (31,8%) et dans les villes (20,9%).
La répartition géographique du CA est la suivante : France (42,6%), Europe (35,1%) et autres (22,3%).
(Avant d’évoquer davantage de données chiffrées, je précise que le groupe clôt ses exercices au 30 septembre de chaque année.)
Depuis 2012/2013, le chiffre d’affaires a augmenté d’un tiers à 6,7 milliards d’euros (avec une augmentation annuelle toujours d’au moins 4 %). Point négatif : la faible croissance des activités en France (+1,2 % depuis 2013) pèse sur le chiffre d’affaires global.
Néanmoins, cette croissance du chiffre d’affaires ne se traduit pas sur le résultat net : il est en baisse sur les deux derniers exercices. Sur 2017/2018, en mettant de côté les éléments non-récurrents, il s’élève à 0,84 € par action (0,19 € si on intègre ces éléments). Le dividende, qui était en croissance ou stable depuis l’introduction en bourse du groupe, a baissé pour la première fois à l’issue de l’exercice 2017/2018 (à 0,34 €). Il est à noter que ce dividende est distribué en une seule fois au printemps et cette année, les actionnaires ont pu opter pour un dividende payé en actions, avec décote de 5 %.
L’endettement net du groupe augmente sensiblement (passé de 1,63 milliard à 1,83 milliard au 30/09/2018). Ces dernières années, le groupe a investi dans le secteur de la restauration collective (établissements de santé, établissements scolaires, restauration des « seniors ») et principalement en Inde, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Pour l’avenir, le groupe vise une croissance organique (hors effets de change et de périmètre) de 1% pour 2018/2019 et 3% par an en moyenne pour 2019/2021.
Graphiquement, en UT hebdo, sur 5 ans, on constate que l’introduction en bourse a été suivie d’une petite baisse, avant une hausse, notamment au sein d’un couloir haussier (du printemps 2015 au printemps 2017). Il a été franchi à la hausse avant d’être violemment brisé à la baisse à l’automne 2017. J’ai volontairement laissé traîner le couloir bleu jusqu’à cette période parce que je trouvais intéressant le fait que les cours soient ensuite venus buter sur la base de ce canal. Plus récemment, les cours se sont inscrits au sein d’un rectangle (11,30 € - 14 €) avec des niveaux restant proches de leurs plus bas. Sur le long terme, le RSI et les stochastiques n’apportent pas grand-chose. En noir, j’ai mis la moyenne mobile 50 semaines, parce qu’on remarque qu’elle a alternativement servi de résistance et de support. Enfin, un rectangle vert très fin indique une zone sur laquelle les cours sont venus buter plusieurs fois (et notamment très récemment).
En UT quotidienne, sur un an, j’ai gardé les mêmes dessins. On voit très bien que la moyenne mobile 250 jours a bloqué plusieurs velléités haussières en mars. J’ai ajouté deux petites résistances rouges en pointillés. Notamment, on remarque que quand la deuxième a cédé, la moyenne mobile l’a emporté et que les cours sont redescendus très rapidement. Récemment, 11,80 € a servi de support à deux reprises. Ces derniers jours les volumes sont faméliques.
Tout ceci pour faire part de mon indécision sur le titre. Les résultats financiers récents ne sont pas fantastiques, mais en même temps, investir dans la restauration pour les personnes âgées me semble intelligent. Les cours sont relativement faibles, et proches de supports importants. Ces supports vont bientôt rencontrer la dernière résistance oblique, qui me semble plus à même de lâcher, comme celle qui l’a précédée. Elior a une capitalisation de 2 milliards, et on sait que les petites et moyennes valeurs ont été récemment collectivement délaissées (comparativement au Cac40).
Que faire ? J’attends vos avis !