Je suis un commercial à 75% et un conseiller à 25%.
J'ai un devoir de conseil envers mon client et un code de déontologie à respecter.
Qui fixe la répartition ?
Déjà que ce n'est pas
votre client, mais
celui de la banque, ce qui est un poil différent ....
J'ai un devoir de résultat envers mon employeur et j'ai également un devoir de suivi de la gestion bancaire de mes clients, et principalement à ceux à qui l'on a fait confiance pour prêter 100,200 ou 300ke.
Et lorsqu'il arrive que votre prétendu code déontologique,
vient en conflit avec les objectifs de résultat de votre employeur, que choisissez-vous ?
C'est bien le code déontologique qui passe à la trappe, n'est-ce pas ....
Alors
soyez plus objectif, vous êtes commercial à 95%, et peut être par chance conseiller, mais seulement pour le solde !
Aujourd'hui de plus en plus de clients en surendettement portent plainte contre la banque avec comme motif que nous n'aurions jamais dû financer leur projet et que nous ne les avons pas suivi dans la gestion de leur comptes.
Si nous n'avons pas les copies des fiches de salaires du client et tous les justificatifs de revenus d'il y a 10 ou 15 ans lors de l'octroi du prêt... nous sommes dans la merde... pour nous défendre.
Ce n'est tout de même pas si compliqué de demander ce qui existe en France pour tous les contribuables, à savoir
un avis d'imposition des revenus ....
Mais vous admettrez qu'entre la
communication d'un revenu périodique, et l'obligation de
domicilier ces mêmes revenus, ce n'est pas la même chose du tout !!
Et je n'ai rien contre le fait d"avoir à fournir chaque année
un avis d'imposition ou une attestation patronale du revenu perçu.
En en consultant un des miens, vous auriez probablement fait le tronche, surtout fourni sans une explication nécessaire pour la compréhension de son contenu ...
Paal, vous prenez plaisir à lancer constamment des piques.
Je ne sais pas si vous étiez spécialisé dans la gestion d'entreprises caritatives, ou si vous vivez encore dans le monde de Oui-Oui contre les méchants banquiers.
Je ne prends
aucun plaisir particulier et vous laisse choisir, mais ce n'est ni l'un ni l'autre ...
J'ai passé plus de 40 ans en compagnie des banques, de leurs directions et autres fondés de pouvoirs, et vous devez bien comprendre que le monde du oui-oui,
il est né après que j'ai fait connaissance ...
Il existe des banquiers méchants, et j'en ai
rencontré quelques uns, dont l'un aura mis à genoux une des entreprises dans laquelle j'ai travaillé ; pas de pot, c'était à l'époque où le Baron Empain aurait pu intervenir, mais il avait été enlevé, et y aura laissé un doigt au milieu des années 70 !
Je vous laisse le lien d'un article concernant les prêts immo et la domiciliation bancaire.
Bon week end à tous
Ouest France 23/02/2018
Petit extrait
« Certaines banques pourraient être tentées de les revoir
a minima dans la mesure où la réglementation ne définit
ni le montant ni le contour de ces avantages. Il suffit qu'une contrepartie,
aussi minime soit-elle, figure dans l'offre de prêt
pour valider la domiciliation des revenus. Pas certain que les clients y gagnent.
D'autant plus que la domiciliation des revenus pendant dix ans excède la durée moyenne de détention d'un prêt immobilier (sept ans environ). Les clients sont
donc contraints de rester fidèles plus longtemps. »
Cela justifie alors la consultation multi-banques pour un même projet, et de retenir celui qui
sera le plus attractif, sans se soucier de la pratique interne de la banque ou de ses exigences ....
Puis il va y avoir un moment où le banquier va devoir
apprendre à partager avec ses confrères sur un même client ...
Surtout qu'en plus, et au delà des frais liés au changement de garantie font qu'il risque d'y avoir du grabuge dans les domiciliations bancaires ; et ce que suggérais (et ai déjà autorisé) sur demande de salariés, aura été effectif ...
Eh oui, c'est cela lorsque l'on est aussi responsable des ressources humaines, et là,
il n'y aura pas photo entre satisfaire la demande d'un salarié, et une demande de son agence bancaire que je ne connais pas ...
Alors parfois, c'était du 45/55, ou bien un ratio demandé par le salarié, en fonction des mensualités et du capital restant dû ...