Changement de quotité d'assurance dans le cadre de la loi Hamon

LeVIeuxDude

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Bonjour,

tout nouveau sur ce forum, je le trouve très intéressant dans les informations que l'on peut y trouver !
Surtout lorsque comme moi on n'y connait pas grand chose dans ce domaine !

Je viens de souscrire un prêt immobilier (en coemprunt avec ma femme, il y a 1 mois) couvert par une assurance en délégation.
Comme beaucoup, j'ai du sélectionner cette assurance (parmi les plusieurs que j'avais sollicité) car, contraint par le délai d'obtention du prêt, je devais finaliser la partie assurantielle dans un délai limité.
Dans le cadre de la loi Hamon, je souhaite maintenant changer d'assurance.
J'ai proposé une offre d'une nouvelle assurance à ma banque, qui ma l'a refusée sous prétexte que les quotités couvertes ne sont pas les mêmes : 80%/80% pour l'assurance actuelle, 50%/50% pour la nouvelle assurance.

De ce que j'ai pu lire, la loi Hamon n'impose pas la conservation des mêmes quotité d'emprunt pour la nouvelle assurance. Mais je n'en ai pas la certitude.
Je peux comprendre que la banque couine si la quotité baisse, mais est ce un motif de refus "légal" ?

Quelqu'un est il au fait de ce sujet, qui pourrait m'en donner une analyse.

Je vous en remercie !
 
la réponse est ...........oui

vous modifiez la quotité assurée et de ce fait votre demande n'est plus conforme àau contrat remplacé.

il vous faut repartir sur du 80 / 80

bien cordialement
 
c comme si tu demandais de passer de tout risques au tiers pour ta voiture ... neuves en location... donc normal que la banque refuse.. car elle a prêté en risque 80%... et tu propose de passer à 50% !?
le contrat qui remplace n'est pas identique à l'initial donc... oui c normal qu'ils refusent et peuvent refuser.
La bonne question est avant de gratter 3 francs 6 sous c'est de savoir si le survivant sera capable de gérer la quotité de crédit qui resterait à charge... notamment en cas d'invalidité totale... imagine toi avec ton crédit à rembourser à 50% + ton conjoint invalide dans son lit médical à charge et sans revenus :eek://
 
Etonnant... surtout... au niveau du devoir de conseil... de faire du 80/80 (quotités inhabituelles) pour vouloir ensuite "baisser" à 50/50...
En l'état, cela ne me semble ni sérieux de la part du premier assureur ni du second.

J'aimerais bien connaître les raisons de ces choix.
 
Etonnant... surtout... au niveau du devoir de conseil... de faire du 80/80 (quotités inhabituelles) pour vouloir ensuite "baisser" à 50/50...
En l'état, cela ne me semble ni sérieux de la part du premier assureur ni du second.
J'aimerais bien connaître les raisons de ces choix.

Bonsoir,
les compagnies d'assurances n'ont rien à voir dans le choix souscrit par le client et accepté par la banque

il arrive souvent que des clients avec des revenus confortables souhaites une répartition 50/50 ou 75/75

pour des clients avec 3500 € de salaire chacun et un prêt de 1200 € de mensualité le 50% laissera 600 € à la charge du survivant pour 3500 € de salaire.
j'ai très souvent ce genre de profil et en plus fonction publique dans ma clientèle
pas de défaut de conseil sur ce point si le client le demande.
le tout est de lui faire signer une reconnaissance d'information concernant l'assurance emprunteur

l'approche serait différente avec un couple à 1200 € chacun et 1 enfant pour 700 € de mensualité

bien cordialement
 
Bonjour,
merci pour vos retours.
Je n'avais pas vu le changement sous cet aspect "contractuel", je comprends mieux maintenant le refus.
Sur le changement de quotité, le prêt étant relativement important, cela nous permet d'économiser pas mal sur le montant in fine de l'assurance, sans pour autant nous mettre en danger. J'avais vu un peu large sur la couverture, je souhaitais revenir à un niveau plus faible.

Merci en tout cas pour vos retours qui m'ont bien éclairés.

Bien cordialement
 
Bonsoir,
les compagnies d'assurances n'ont rien à voir dans le choix souscrit par le client et accepté par la banque

il arrive souvent que des clients avec des revenus confortables souhaites une répartition 50/50 ou 75/75

pour des clients avec 3500 € de salaire chacun et un prêt de 1200 € de mensualité le 50% laissera 600 € à la charge du survivant pour 3500 € de salaire.
j'ai très souvent ce genre de profil et en plus fonction publique dans ma clientèle
pas de défaut de conseil sur ce point si le client le demande.
le tout est de lui faire signer une reconnaissance d'information concernant l'assurance emprunteur

l'approche serait différente avec un couple à 1200 € chacun et 1 enfant pour 700 € de mensualité

bien cordialement



3500€ de revenus chacun... quand le salaire médian est de l'ordre de 1.600€, votre réponse ne concerne qu'une minorité de personnes...
Je trouve aussi "facile" de se dédouaner du devoir de conseil au prétexte que c'est le client qui demande...
C'est vous, le professionnel... Pas le client...
S'il vient vous voir, c'est justement pour avoir... UN... conseil.

"L'approche serait différente..." vous avait raison, c'est d'ailleurs pour cela que ma phrase commençait par "En l'état..."

Je confirme donc que "en l'état", ce n'est ni sérieux de la part du premier assureur (qui à mon avis était le banquier) ni du second (qui cherche à gagner un client).
 
Bonjour,
merci pour vos retours.
Je n'avais pas vu le changement sous cet aspect "contractuel", je comprends mieux maintenant le refus.
Sur le changement de quotité, le prêt étant relativement important, cela nous permet d'économiser pas mal sur le montant in fine de l'assurance, sans pour autant nous mettre en danger. J'avais vu un peu large sur la couverture, je souhaitais revenir à un niveau plus faible.

Merci en tout cas pour vos retours qui m'ont bien éclairés.

Bien cordialement

Juste une question... Passeriez-vous à une assurance auto "au tiers" pour réaliser quelques économies ?
 
Bonjour,
cela dépend des économies pouvant être réalisées et du risque à diminuer la couverture.
Une remarque m'a cependant fait réfléchir "imagine toi avec ton crédit à rembourser à 50% + ton conjoint invalide dans son lit médical à charge et sans revenus ".
Dans mon cas, je pourrais assumer de conserver 50% du montant des mensualités même en perdant le salaire complet d'un emprunteur. En fonction du salaire perdu, ce ne serait forcément moins confortable mais acceptable.
Mais effectivement je n'avais pas expertisé le coût de la gestion de l'être malade. N'ayant jamais été confronté à cette situation, je n'ai pas eu ce réflexe...
Mais dans l'éventualité de ce dernier cas, je serais obligé de changer de logement pour prendre un logement de plein pied sans étage, donc vente du bien, remboursement du reste du prêt, ... Bien sur pouvoir emprunter de nouveau dans ces conditions serai bien plus compliqué et surement très cher...
Pour être franc, je n'avais pas poussé la réflexion aussi loin, et tout remis en perspective, j'en reviens à reconsidérer ma position vis à vis du risque/coût immédiat....

Merci pour toutes vos remarques, qui m'ont permis d'appréhender la problématique sous un autre angle !
 
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