Bonjour,
Dans cette file :
=> La méthode de calcul du TEG que vous donnez dans le cas d’un amortissement en présence d’une première échéance décalée - et donc majorée d’un supplément d’intérêts - est inexacte.
D’abord - au plan juridique - ainsi que déjà expliqué dans l’autre file, la contrainte :
=> n’existe pas puisque les « versements » - c'est-à-dire le paiement des échéances - sont bien à échéances mensuelles régulières.
Le délai de 23 jours (= inférieur à un mois) n’est pas concerné par cette mesure puisqu’il s’agit du décalage entre la première mise à disposition des fonds (qui n’est pas un « versement » = une échéance payée) et la première échéance payée par l’emprunteur.
Ensuite, au plan financier, l’échéance « N°0 » étant effectivement à la date du 15/10/2017, date de mise à disposition de fonds, le fait de créer, le 7/11/2017, une soi-disant échéance de montant nul au rang « N°1 » soit un mois avant la première échéance réelle, aboutit à considérer un remboursement sur 49 mensualités ce qui est inexact.
Dans ce schéma :
+ Ladite échéance N°1 de montant nul est actualisée - à tort - sur une période de 1 mois alors que seulement 23 jours sont concernés.
À noter que, quel que soit le taux d’actualisation, une échéance de montant nul sera toujours égale à zéro après actualisation et « comptera pour du beurre » dans la valeur actuelle recherchée pour égaliser le net versé (= 20.000€ dans le cas évoqué)
+ L’échéance majorée N°2 de 559,55€ est actualisée sur deux périodes de 1 mois alors que seulement un mois et 23 jours sont concernés.
+…Même raisonnement pour les autres échéances normales de 475,22€
+ Jusqu’à l’échéance N°49 de 475,22€ qui est actualisée sur 49 périodes de 1 mois alors que seulement 48 mois et 23 jours sont concernés.
Non, cette façon de faire n’est pas correcte ; elle conduit à un TEG réduit par rapport à la réalité.
=> Et c’est bien celle décrite par cBanque qu’il faut mettre en application :
Avec cette procédure ce sont bien 48 échéances qui sont d’abord actualisées avec des exposants variant de « -1 » pour l’échéance majorée de 559,55€ du 7/12/2017 au 7/11/2017 à « -48 » pour la dernière échéance de 475,22€ du 7/11/2021.
Appelons « Va1 » cette valeur actualisée temporaire.
Dans un second temps cette valeur « VA1 » est à son tour actualisée sur une période de 23 jours avec l’exposant « (-23/(365/12))
Et, surtout ne me dites pas que je suis dans l’erreur et qu’inversement vous êtes dans le vrai car j’ai sous les yeux une directive de l’Association Professionnelle des Banques qui, en son temps (décembre 1985 suite au décret N°85-944 du 4 septembre 1985 relatif au calcul du taux effectif global), propose de nombreux exemples dont les N°2, N°3 et N°4 qui traitent très exactement du cas qui nous est soumis et très exactement suivant les mêmes principes que ceux-ci-dessus décrits.
La vérité me semblant claire et établie, notez que je n’ai pas l’intention de palabrer plus longtemps sur ce sujet.
Cdt
Dans cette file :
Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)
Là, puisque le contrat précise la périodicité des échéances- mensuelle- , le quantième - le 7 - , la date de versement des fonds - le 15/10 - et celle de la première échéance - le 7/12 -, à l'évidence, l'échéance du 7/11 est retenu pour 0 € ; ensuite, l'équation du TEG calcule un taux de période (et non pas une fraction de taux de période) sur la base de puissances entières = les numéros d'échéance, d'où l'immportant de la bonne numérotation.
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/actions-en-justice-pour-taux-calcule-sur-annee-lombarde-360-jours.25660/page-372#post-290812[/QUOTE]
=> La méthode de calcul du TEG que vous donnez dans le cas d’un amortissement en présence d’une première échéance décalée - et donc majorée d’un supplément d’intérêts - est inexacte.
D’abord - au plan juridique - ainsi que déjà expliqué dans l’autre file, la contrainte :
« "Lorsque la périodicité des versements est irrégulière la période unitaire est celle qui correspond au plus petit intervalle séparant deux versements. "Le plus petit intervalle de calcul ne peut cependant être inférieur à un mois".
=> n’existe pas puisque les « versements » - c'est-à-dire le paiement des échéances - sont bien à échéances mensuelles régulières.
Le délai de 23 jours (= inférieur à un mois) n’est pas concerné par cette mesure puisqu’il s’agit du décalage entre la première mise à disposition des fonds (qui n’est pas un « versement » = une échéance payée) et la première échéance payée par l’emprunteur.
Ensuite, au plan financier, l’échéance « N°0 » étant effectivement à la date du 15/10/2017, date de mise à disposition de fonds, le fait de créer, le 7/11/2017, une soi-disant échéance de montant nul au rang « N°1 » soit un mois avant la première échéance réelle, aboutit à considérer un remboursement sur 49 mensualités ce qui est inexact.
Dans ce schéma :
+ Ladite échéance N°1 de montant nul est actualisée - à tort - sur une période de 1 mois alors que seulement 23 jours sont concernés.
À noter que, quel que soit le taux d’actualisation, une échéance de montant nul sera toujours égale à zéro après actualisation et « comptera pour du beurre » dans la valeur actuelle recherchée pour égaliser le net versé (= 20.000€ dans le cas évoqué)
+ L’échéance majorée N°2 de 559,55€ est actualisée sur deux périodes de 1 mois alors que seulement un mois et 23 jours sont concernés.
+…Même raisonnement pour les autres échéances normales de 475,22€
+ Jusqu’à l’échéance N°49 de 475,22€ qui est actualisée sur 49 périodes de 1 mois alors que seulement 48 mois et 23 jours sont concernés.
Non, cette façon de faire n’est pas correcte ; elle conduit à un TEG réduit par rapport à la réalité.
=> Et c’est bien celle décrite par cBanque qu’il faut mettre en application :
Cette propriété est utilisée dans plusieurs exemples de l'annexe du Code de la Consommation (dans sa rédaction de 2002) : un déblocage des fonds le 15 septembre et 36 mensualités chaque dernier jour du mois à compter du 31 octobre. Chaque remboursement est divisé par un coefficient d'actualisation (1+i) avec un exposant variant de 1/12 à 36/12. L'ensemble de la somme des remboursements actualisés étant lui-même divisé par un coefficient d'actualisation de 15 jours (soit 15/365 ou 15.58333/365 suivant la méthode employée).
https://www.moneyvox.fr/i/media/03i/003714i7ac.gif
https://www.moneyvox.fr/credit/teg2.php#teg-propotionnel
Avec cette procédure ce sont bien 48 échéances qui sont d’abord actualisées avec des exposants variant de « -1 » pour l’échéance majorée de 559,55€ du 7/12/2017 au 7/11/2017 à « -48 » pour la dernière échéance de 475,22€ du 7/11/2021.
Appelons « Va1 » cette valeur actualisée temporaire.
Dans un second temps cette valeur « VA1 » est à son tour actualisée sur une période de 23 jours avec l’exposant « (-23/(365/12))
Et, surtout ne me dites pas que je suis dans l’erreur et qu’inversement vous êtes dans le vrai car j’ai sous les yeux une directive de l’Association Professionnelle des Banques qui, en son temps (décembre 1985 suite au décret N°85-944 du 4 septembre 1985 relatif au calcul du taux effectif global), propose de nombreux exemples dont les N°2, N°3 et N°4 qui traitent très exactement du cas qui nous est soumis et très exactement suivant les mêmes principes que ceux-ci-dessus décrits.
La vérité me semblant claire et établie, notez que je n’ai pas l’intention de palabrer plus longtemps sur ce sujet.
Cdt