Alors pas certain que la vérification s'opère dans les jours à venir, car le premier mai étant un jour férié, il est probable qu'il n'y ait pas de détermination d'une VL
ce jour là ; et la solution viendra probablement au cours des mois suivants pour lesquels, aussi bien le
premier jour du mois, que
le jour qui précède, sont
des jours ouvrés avec
publication d'une valeur liquidative .....
Mais on verra bien ...
Ce n'est aucunement un défaut que de ne pas être matheux, mais dans le cas présent, ce n'est toutefois pas bien sorcier ....
Commençons par
la moyenne exponentielle, et sa comparaison avec une moyenne arithmétique ....
Dans une moyenne arithmétique (mettons là sur 30 jours de cotation - soit de fait 6 semaines de 5 jours ouvrés), chaque cotation va disposer
d'un même poids, qu'il s'agisse de la cotation la plus récente, comme de la plus ancienne valeur de la série
Or il est d'usage de considérer que les valeurs récentes ont davantage de valeur que les valeurs plus anciennes, et c'est notamment exact avec les cours des valeurs boursières ....
Et les mathématiciens
ont trouvé une formule qui permet (selon la période de la durée observée), de calculer la quote-part, réservée à
la dernière valeur, et de traiter globalement toutes les valeurs précédentes en intervenant sur moyenne exponentielle précédente ....
(j'espère que pour l'instant, ce ne soit pas encore du chinois !)
On va donc continuer et nos copains matheux ont trouvé une formule [2 / (n+1)] qui permet de déterminer la portion que la dernière cotation doit peser dans la moyenne et sur 30 jours cela donne 6.45% (soit 0.064516), au lieu des 3.33% pour la moyenne arithmétique sur 30 jours (1/30) ; on constatera que c'est donc presque le double ....
Ensuite, il ne reste plus qu'à retourner vers les 25 ou 30 jours précédents, et procéder au calcul de ce premier jour, puis de le faire progresser sur une trentaine de jours : et c'est à cet exercice que j'ai procédé dans les colonnes I et J du tableur, la colonne K étant l'addition des deux données (I & J)
Le contenu de la colonne j, c'est juste le montant de la
moyenne expo précédente (colonne k) multiplié par 0,935483 (1 - 0.645)
Toujours pas noyé ?? J'espère
Poursuivons avec
la méthode des nombres de nos amis banquiers, qui pour le coup, utilisent un agenda calendaire
Là; c'est relativement plus simple, puisque le décompte des intérêts repose sur plusieurs données :
- le solde du compte bancaire après chaque mouvement
- la date (souvent de valeur) à laquelle, ce solde est apparu
- le nombre de jour pendant lequel ce solde n'aura pas changé
Et à partir de ces données, qui correspondent à un relevé de compte (sur un mois ou bien un trimestre), et au lieu de déterminer les intérêts en ligne à ligne, les banquiers multiplient le
montant du solde multiplié par le
nombre de jours ainsi que par
le taux d'intérêt, et ils additionnent alors les nombres qui en découlent ....
En additionnant tous les nombres périodiques, on obtient un nombre global (important) que l'on divise par 36500 pour
une période annuelle (soit le nombre de jours calendaires annuels * 100)
Si l'on travaille sur
une base mensuelle, on divisera par le nombre de jours du mois *100
Si l'on travaille sur
une base trimestrielle, on divisera par le nombre de jours du trimestre (voisin de 91) * 100
Mais on dit souvent que la curiosité est un vilain défaut ...
Mais tout dépend du contexte car aussi bien chez les policiers et les
détectives, et même chez les
comptables, c'est
davantage une qualité ....
Et je pense même qu'on peut étendre cette particularité
aux agents du fisc