calcul cout rachat assurance vie

Bonjour , je pense que vous vouliez écrire SCPI... les fcpi existent aussi, mais c'est un autre placement;



juridiquement, si vous restez en dessous du plafond vous pouvez déclarer en micro foncier la scpi et votre bien actuel..mais

mais.... justement en général il est avantageux de déclarer une scpi au réel, surtout si il y a un crédit, et encore plus dans le cas d'un crédit in fine...

Oui, c'est une SCPI en fait, vous avez raison. Et en effet, si c'est pour déclarer en micro, le credit in fine perds de l'interêt.
Enfin, comme nous avons déjà 12000 € de revenu foncier (quand tout va bien), nous sommes très proche du plafond de 15000 €.
 
Bonjour Paal. Oui bien sûr, nous en sommes à 3 h de rendez-vous, le conseiller a donc bien toutes les infos : nos revenus, nos revenus d'imposition, etc...
Je pense que vous voulez parler de l'avis d'imposition, qui est, pour quelqu'un qui maîtrise bien la fiscalité, un document très utile ; il est donc en conséquence assez curieux qu'en se trouvant pleinement informé de votre situation, il commette une erreur d'appréciation aussi grossière au niveau de la proposition de rachat de votre AV ...

Je pense que nous sommes en décembre et que le clignotant de la perspective d'une comm à venir à dû l'éblouir de façon exagérée ...

Ce n'est pas trop ce que je comprends dans la doc. N'y a t-il pas plusieurs supports différents ? Dans notre cas, il été question de 80% € et 20% UC (lesquelles, je ne sais pas encore).
Je pense que nous devons parler d'un PERP, et la doc (comme toute doc) dont vous disposez doit mettre en exergue les avantages du produit, en occultant soigneusement ses inconvénients, mais une notice n'est pas faite pour ça !!

S'il s'agit bien de ce produit, l'avantage mis en avant est une mesure défiscalisante, à savoir une faculté de procéder à une déduction de 10% des revenus d'activité perçus (cela ne concerne donc pas les revenus fonciers ...) et ceci dans des limites définies par les textes instituant ce produit, qui fonctionne comme un contrat AV, mais qui n'en est pas un, à savoir que c'est un produit de pension de retraite qui intervient à titre sur-complémentaire (comme les revenus de la CARSAT et des régimes complémentaires) ....

Comme vous semblez avoir fait connaissance avec le simulateur du Trésor, il vous sera possible de vérifier quelle serait l'économie maximale que vous pourriez obtenir de ce produit, car tout cela consiste à savoir si votre imposition découle du début de la soumission de vos revenus au taux de 14%, ou bien si vous pourriez utiliser de façon pleine cette faculté ....

Mais pourquoi est-ce donc que j'indique, que c'est plutôt réservé à des personnes dont le taux marginal d'imposition est supérieur à ce taux de la première tranche ; tout simplement parce que lorsqu'on passe d'un taux de 14 à 30% (soit plus du double), et que le taux de 41% qui approche du triple, ce n'est plus du tout le même intérêt ; ainsi, et pour un même montant versé, on obtient une réduction d'imposition qui est soit du double, soit proche du triple, de ce que vous allez obtenir avec votre taux de 14% ...

Ensuite, reprenons les autres points qui ne figurent pas dans votre notice, puisqu'ils ne sont pas vendeurs ...

Le premier c'est que l'on est dans un produit tunnel, c'est à dire un produit qui n'est pas disponible et sur lequel vous ne pourrez rien faire avant l'âge de votre retraite ....

Parvenir à cet âge, vous ne pourrez en sortir à titre principal (des aménagements sont en cours de négociation) vous ne pourrez en sortir que sous forme de pension (avec des spécificités relatives à une clause de réversion non prévue dans le modèle de base) ; bien entendu, cette pension se trouvera imposée à un âge situé entre les 60 et 70 ans, du souscripteur, et ne bénéficiera que d'un abattement de 10% (comme les pensions de retraite des régimes nationaux), et bien entendu, pension qui sera soumise à l'IR et aux PS (CSG & Co) ; on vous reprend donc d'une main tout ou partie de ce que l'on vous aura accordé de l'autre ...

Donc, et si l'on compare avec un produit comme l'Assurance-vie (la vraie, qui relève du code des assurances), vous ne disposez pas de faculté de rachat sur votre contrat, ne pouvez l'utiliser que parvenu à l'âge de la retraite, avec majoritairement une sortie en rente ; pour mémoire et lorsque l'on souscrit une rente entre l'âge de 60 et 70 ans, on bénéficie alors d'une réduction de la base imposable de 60% (au lieu de 10% ...) ; mais tout cela, la notice ne vous l'indiquera pas ....

Oui bien sûr. Il a dû voir que nous avions déclaré en micro-foncier les années précédentes. Au final, je viens de revenir sur mes déclarations d’impôts et passer au réel. mais en temps normal (pas trop de vacance locative : pas trop de travaux), il me semble que le micro-foncier est beaucoup plus intéressant.
Le régime du micro-foncier est destiné aux personnes qui n'ont pas de revenus fonciers importants, et qui n'ont pas beaucoup de charges à déduire, qu'il s'agisse de dépenses de grosses réparations, ou de financement ...

Par ailleurs, Buffeto vous dirait qu'une acquisition d'un bien immobilier locatif DOIT se faire à crédit (et au moins sur 80 à 90% de son financement) ...

J'apprends que vous avez déjà 12 KE de revenus sur les 15 KE prévus par ce régime, et en conséquence, tout nouvel intérêt pour les revenus fonciers vous fera passer à une déclaration au réel ; vous noterez que je vous dis tout cela sans avoir consulté le moindre document de votre part ...

J'ai aussi émis un doute lorsqu'il nous a présenté le montage en expliquant que ce qu'on gagnerait en défiscalisant les intérêts d'un prêt, on le perdrait en passant en réel forcé sur les appartements, si on ne décide pas de rester en micro, mais dans ce cas, quel intérêt d’emprunter ?
On va faire une petite simulation pour illustrer une possible situation :
- vous percevez actuellement des revenus fonciers de 12KE bruts en micro-foncier, mais vous ne pouvez pas déduire les frais d'entretien (ni les intérêts, mais il semble que vous ayez financé vos acquisitions sans crédit - ou avec des crédits déjà remboursés)
- admettons que vous fassiez l'acquisition de SCPI à crédit in-fine (et pour un montant tel que leurs revenus vous imposent de passer au réel - par exemple 4 KE, ce qui vous ferait passer à 16KE au total), vous allez donc relever du réel, et allez devoir remplir une déclaration 2044 (moins simple que le micro-foncier)
- pour tirer 4KE de ces SCPI, il va vous falloir investir environ 100KE (4% de rendement net), et en empruntant à 100%, vous allez pouvoir à la fois fois déduire les intérêts de votre prêt SCPI, mais aussi déduire la plupart des charges liées à vos appartements, et notamment les dépenses d'entretien ....
 
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Paal le dit, mais j'ai envie de le souligner : si l'avantage fiscal que le PERP procure à l'entrée se trouve réduit (comme dans le cas d'un TMI de 14%) ou nul (comme la plupart des versements faits en 2018 et 2019) cela revient à ce que le capital placé soit imposé deux fois.
 
Ce n'est pas trop ce que je comprends dans la doc.
N'y a t-il pas plusieurs supports différents ?
Dans notre cas, il été question de 80% € et 20% UC (lesquelles, je ne sais pas encore).
Alors commençons par le commencement, à savoir s'il s'agit d'un PERP (ce que je pense) ...

Je ne sais pas ce que dit la doc remise par votre interlocuteur, mais sur le net on trouve ça ....

Swiss-Life-Perp.png
Ensuite, que le produit permette d'investir avec des dispositions similaires à un contrat multi-support (avec des UC) est une autre question, cela ne change pas la nature du produit qui est un produit de retraite par capitalisation ; il faut donc juste se souvenir que ce produit n'est pas disponible pour une opération patrimoniale (et ça non plus, ce ne sera pas marqué dans la doc ...)


Et par ailleurs, et en étant allé sur une doc de PERP (la première qui me soit tombée sous la main est celle d'Aviva), il y est dit ceci (et ils ont raison et je n'ai aucune raison de l'avoir copié ...), et c'est d'ailleurs logique ...

PERP-Aviva.png

Ensuite, et pour celles et ceux qui remplissent ces conditions, se pose la question du temps qui les sépare de l'âge où ils vont pouvoir disposer du produit (soit entre 60 et 70 ans, selon les situations et les objectifs du contribuable ...) ; et l'âge que vous avez au moment de l'ouverture de ce produit très particulier revêt alors une importance spécifique ...

Mais comme vous pouvez le consulter avec la slide ci-dessus, Aviva considère que la cible de ce produit est pour les contribuables qui ont un TMI de 30% et davantage ...
 

Pièces jointes

  • Swiss-Life-Perp.png
    Swiss-Life-Perp.png
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Ce n'est pas trop ce que je comprends dans la doc. N'y a t-il pas plusieurs supports différents ? Dans notre cas, il été question de 80% € et 20% UC (lesquelles, je ne sais pas encore).
Bonjour,

Si votre conseiller a évoqué un investissement à raison de 80% en euros et 20% en UC (unités de compte) il s'agit de réinvestir le produit du rachat de votre ancienne AV dans une nouvelle assurance vie avec possibilité de souscrire des parts de SCPI dans des fonds en UC.
Si tel est bien le cas, alors tout ce qui a été dit dans cette file à propos de la fiscalité des SCPI est hors sujet.

Par ailleurs, avant de dénigrer votre CGP, je voudrais faire remarquer que l'hypothèse d'un rachat de presque la totalité de votre ancienne AV d'un seul coup, certes vous conduirait peut-être à payer immédiatement 2072 € d'impôts en plus (selon votre estimation) MAIS pourrait s'avérer être une opération pertinente si le nouveau contrat est sans frais d'entrée, et s'il rapporte nettement plus que l'ancien (un calcul estimatif serait toutefois à faire pour le confirmer).

Dans l'autre hypothèse, le second avantage de procéder par rachats successifs par tiers en fin d'année (sans dépasser une plus-value de 9 200€) est, outre de ne pas avoir d'impôts à payer, de se réserver la possibilité d'un rachat pour une grosse dépense (véhicule, travaux...etc) dont la date n'est pas strictement connue à l'avance.

Tout dépend donc de votre situation et de vos projets.
 
Dans son post d'hier (jeudi 13/10) à 23:25, Devel indique que durant leur dernier entretien, il ait été question :

Il a été question de plusieurs choses différentes : SCPI primoniale (primovie +partimo croissance), serenipierre et swisslife epargne retraite.

Or :
- Primovie et Partimmo croissance sont des SCPI
- Sérénipierre est un contrat d'assurance-vie tourné à 90% vers l'immobilier
- et SwissLife Epargne retraite dispose de tous les attributs pour être un PERP

Si l'on récapitule, et sans savoir comment seraient éventuellement ventilés ces différents produits, il lui est proposé une grosse majorité d'immobilier (soit en direct, soit au travers d'une AV), assortie d'un PERP alors que son TMI est à 14%, et que l'on ne dispose même pas d'une évaluation de ce que serait l'économie réelle d'imposition en procédant au versement d'une prime sur un PERP ....

Le tout pour une rencontre dans je ne sais trop quelles conditions, (qui aura pris l'initiative de rencontrer l'autre ??) et avec une intention manifeste de faire racheter de façon immédiate et totale (c'est du moins ce que j'ai compris) un contrat de plus de 8 ans, alors qu'il serait tout à fait possible de le faire de façon progressive et sur 4 ans, puisque Devel indique ne pas avoir besoin de racheter la totalité de son contrat de suite ...

Voilà quel est le décor tel que je le perçois ....
 
Après une recherche sur Sérénipierre:
Les frais liés au contrat :
• "Frais à l’entrée et sur versements" : 5 % maximum lors de l’adhésion et lors du versement des primes.
• "Frais en cours de vie du contrat" :
- Frais annuels de gestion : 0,80 % maximum sur la part des droits exprimés en euros, 0,95 % sur la part des droits exprimés en unités de compte.
- Les présents frais sont augmentés de 0,14 % en cas de sélection de la garantie optionnelle d’un capital complémentaire en cas de décès accidentel.
• "Frais de sortie" :
- 3 % sur quittances d’arrérages.
- Option pour la remise de titres en cas de rachat total ou de décès : 1 % des fonds gérés réglé sous forme de titres.
• "Autres frais" :
- Frais prélevés en cas d’arbitrage : 0,80 % des montants arbitrés avec un minimum forfaitaire de 15 €.
- Frais prélevés en cas d’arbitrage dans le cadre des options d’arbitrages programmés : frais forfaitaires de 15 €.
- Cotisations mensuelles de la garantie complémentaire optionnelle en cas de décès : de 0,15 ‰ à 5,15 ‰ des capitaux sous risque en fonction de l’âge.
:eek:
 
Après une recherche sur Sérénipierre:
:eek:
Oui, j'ai également vu ça, et c'est un contrat qui est loin d'avoir les conditions d'un contrat en ligne ; mais c'est aussi Swiss Life qui faite partie des distributeurs ....

Alors ensuite, reste à savoir quelle est le niveau de culture financière de Devel qui se présente comme novice, ainsi que son degré d'aversion aux risques ....
 
Alors ensuite, reste à savoir quelle est le niveau de culture financière de Devel qui se présente comme novice, ainsi que son degré d'aversion aux risques ....
J'ai aussi oublié son degré d'absorption de tout ce que nous avons contribué à lui apporter ...

La digestion doit être devenue difficile et il semble avoir calé hier, en tout début d'après-midi ;)
 
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