Et notre CAC 40 dans tout ça ?
Une belle tendance haussière régulière s'est mise en place fin mars.
Elle s'est appuyée sur 2 lignes de support (horizontale rouge en pointillés et ligne en pointillés gris en bas du grpahique).
Depuis, 3 résistances ont été franchies.
Elles ont fait réagir les cours à chaque fois, mais ont néanmoins été franchies, dont une avec un gros gap haussier.
Une hausse de 400 points, 8%, en moins d'un mois, appelle logiquement à une phase de respiration.
C'est cette 4ème résistance qui a fait office de déclencheur des prises de bénéfices.
Elle correspond au plus haut atteint en mai 2017 après l'élection de Macron.
Sur ce niveau, 5440, le CAC 40 avait alors entamé une phase de consolidation de 4 mois.
Sur cette résistance, les cours ont buté et ont un peu reflué. Il faut dire que le canal haussier (en violet) est de faible amplitude.
Sa base a déjà été touchée aujourd'hui.
Alors, reprise et remake du passage de la résistance précédente, mi avril, vers 5350?
Le stochastic RSI militerait pour une nouvelle phase haussière.
Les indicateurs techniques ne sont pas en zones extrêmes.
Au dessus de la moyenne mobile à 40 périodes, on reste haussier sur le CAC.
Une sortie par le bas du canal violet, avec passage sous la moyenne mobile dégraderait la situation sur le CAC.
Il faut dire que le reflux au contact de cette ligne de résistance est pile-poil en phase avec les taux US qui grimpent allègrement
Le 10 ans est à 3,028% ce soir et le 2 ans est à 2,49%
Le niveau du 10 ans focalise l'attention parce que c'est le taux de référence dans les grandes économies de la planète.
Le vrai baromètre pour les actions, c'est le 2 ans, réceptacle logique d'une épargne courte se déplaçant des actions vers les obligations.
A 2,5%, une obligation US à 2 ans, sans risque, rapporte 0,5% de plus que les actions, qui elles, sont très risquées.
Pour nos marchés actions, il y a là un gros risque de baisse si une réallocation des portefeuilles se met en place des actions vers les obligations.