Axa - FR0000120628 CS

Mise à jour de la file Axa (il y a du nouveau).

J'écrivais en avril :
"Allianz est moins dépendant de l'assurance vie qu'Axa. 53% pour Allianz contre 63% pour Axa.
Or, les faibles taux d'intérêt pèsent très lourd dans les résultats des assureurs.
Ils sont à la peine depuis 2 ou 3 ans. D'ailleurs, ils ne s'en cachent pas.
Sans compter que la dernière directive de l’Union Européenne pour renforcer la solidité des banques et des assureurs est bien plus exigeante pour les compagnies qui exercent des activités ayant des objectifs lointains, comme le sont ceux des assurances vie.
Taux faibles + fonds bloqués par la directive = boulet pour les assureurs.
A ce jeu, Axa est bien plus mal loti qu'Allianz.
Ce qui peut expliquer le différentiel entre les 2 groupes."


Axa vient d'acquérir l'américain XL Group et va donner naissance au leader mondial de l’assurance dommages des entreprises.
- 06/06/2018 -> Les actionnaires de XL Group approuvent l'accord de fusion avec Axa
- 12/09/2018 -> Axa annonce avoir finalisé l’acquisition de XL Group.
XL Group Ltd est un des leaders mondiaux de l’assurance dommages des entreprises et de la réassurance, bénéficiant d’une forte présence en Amérique du Nord, sur le marché du Lloyd's, en Europe et dans la région Asie-Pacifique.

Axa vient de réorienter sa stratégie "visant à améliorer davantage l’équilibre entre risques assurantiels et financiers (Directeur Général d 'Axa)".
Par ce rééquilibrage en faveur de l'assurance dommage, Axa réduit la voilure de son poste assurance-vie, peu lucrative, pour monter en puissance dans l'assurance dommage, beaucoup plus rentable.

Avant l'opération, l'activité d'Axa était :
  • Assurance Vie 63%
  • Assurance dommage 32%
  • Gestion d'actifs 4%

Avec le rachat de XL Group :
  • Assurance Vie 48%
  • Assurance dommage 35%
  • Gestion d'actifs 8%
  • Sante 8%

Le profil d'Axa vu de l'investisseur prend une nouvelle allure qui devient très séduisante.
Axa est désormais comparable à Allianz, alors que la décote ne s'est pas résorbée... peut-être à cause des soubresauts économiques et géopolitiques qui agitent la planète financière en ce moment.
Le PER 2019 d'Axa est de 8,09 contre 9,78 pour Allianz.
Si Axa était valorisée comme Allianz, son cours ne devrait pas être de 22,40€ comme ce vendredi soir, mais de 27€.
Il y a donc un potentiel important de rattrapage.


Le changement de statut d'Axa.

AXA_21_10_2018.gif

Graphique du haut :
Comparatif depuis fin 2016 (date du point bas des taux d'intérêts), on constate que AXA a la moins bonne performance des 4 principaux assureurs. En cause : Sa forte présence dans l'assurance vie.
Graphique du bas :
Par contre, second graphique, Axa surperforme et fait mieux que ses concurrents depuis 4 mois, date à laquelle XL Group a validé le rachat par Axa.

A noter l'excellent rendement de 6,31% attendu en 2019.
La situation financière d'Axa est saine avec un endettement quasi inexistant.
Les points faibles de la valeur sont essentiellement liés aux faibles taux d'intérêt et à la forte exposition à l'assurance-vie. S'ils existent toujours (48% de l'activité du groupe), ils sont nettement réduits.
La hausse attendue des taux d'intérêt réduirait alors fortement ce point faible.

Autant de signes positifs qui rendent l'action Axa séduisante pour l'avenir.
 
AXA vient de tenir sa journée investisseur ce 28 novembre.
Un "investor Day".. Une pratique qui tend à se développer dans les entreprises cotées.
Oh joie, les analystes ont entendu ce qu'ils voulaient entendre à cette occasion. Ouf, pour nous, petits actionnaires que nous sommes.

Axa a fixé son ratio de solvabilité (Solvency II) à 220%.
Le ratio Solvency II, What is?
Il s'agit d'une réforme réglementaire européenne entrée en vigueur au 01/01/2016, imposant aux compagnies d'assurance et de réassurance d'adapter leurs fonds propres aux risques que celles-ci encourent dans leur activité.
Waouh, ça semble bien compliqué tout ça!
Disons qu'il s'agit d'apprécier la solidité d'un établissement en évaluant le montant des fonds propres qu'elle doit avoir pour absorber une perte provoquée par un choc exceptionnel.
Ah, là on comprend mieux dès lors qu'il s'agit de protéger nos actifs des risques qu'ils pourraient courir en les confiant à l'assureur.
Dans l’ensemble des organismes soumis à Solvabilité II, le taux de couverture, appelé capital de solvabilité requis (solvency capital requirement ou SCR), était en moyenne à 222% fin 2016.
Ce pourcentage dépend des activités de la compagnie.
Axa, en diminuant son exposition à l'assurance vie qui demande une plus forte couverture en terme de solvabilité, se situe désormais, avec ces 220% annoncés, dans le haut de la fourchette (170/220%), contre 230% précédemment.
Raison pour laquelle les analystes applaudissent.
En effet, libérer des marges de manœuvre permettra à Axa de mettre en place un possible programme de rachat d'actions, ou des opérations de fusions-acquisitions, ou la constitution d’une réserve supplémentaire utilisable au moment opportun.
A ce titre, Axa vient de se renforcer en Chine en montant à 100% du capital de Tianping (Axa en détenait déjà 50%), le 15ème assureur chinois en dommages.

Second point scruté par les analystes : la génération de liquidités.
AXA a annoncé qu'il va augmenter son taux de distribution des dividendes à 50/60% de son résultat, contre 45/55% actuellement.
Ce qui signifie que le dividende versé, qui produit déjà un confortable rendement de 6,6% sur le cours actuel de 21,5€, va augmenter ces prochaines années.
Une annonce agréable à entendre pour tout actionnaire d'Axa.

Que des bonnes nouvelles, nous sommes aux anges, comme les analystes.

Graphiquement parlant, maintenant, et en UT jour :

Axa_01_12_2018.gif

Depuis le printemps, Axa évolue dans un canal horizontal, entre 20,60 et 23,80.
3 grandes lignes directrices se dessinent.
Les 2 lignes qui encadrent le canal horizontal en bleu sur le graphique.
Il s'agit du support horizontal en pointillés verts à 20,60 et de la résistance, aussi horizontale, en pointillés rouges à 23,80.
Un grand support (ex résistance) baissier de long terme (ligne baissière en pointillés rouges). Il relie les + hauts de 2000, 2008 et est devenu support en 2017, puis touché dernièrement en avril et juillet 2018.
En conclusion :
Pas de tendance clairement établie sur le titre tant qu'il restera dans son canal horizontal.
Avec un PER à moins de 9, un rendement à 6,6%, et un net changement de stratégie opéré par le management, Axa a accumulé de nombreux atouts pour l'avenir.
 
Je suis quand même étonné de voir Axa sortir du canal et chuté en dessous des 20€.
Je me demande ce qui s'est passé. C'est pas forcément du aux déclaration de Trump ni à la guerre économique vu que c'était déjà bien en place avant.
Je doute que l'émission de millions de nouvelles actions via le Shareplan fasse chuter autant et sur une durée aussi longue.
Est ce que la politique stratégique de l'entreprise serait mis en cause ?
Qu'en pensez vous Poam ? J'ai du mal à comprendre les raisons.
 
Une émission de nouvelles actions, appelons ça une augmentation de capital a une incidence lorsqu'elle provoque une dilution importante du capital.
C'est ce qui vient de se passer avec Showroomprivé qui a annoncé une grosse augmentation de capital il y a quelques jours et perdu 16% lundi. 11 actions permettent d'en obtenir 5 nouvelles. Quasiment 50% de titres en plus pour un capital identique : boom, ça dégringole.
Là, le plan salarié sur Axa, c'est 15 millions d'actions en plus des 2,5 milliards déjà en circulation, soit 0,61% de plus... C'est négligeable.
Dans les baisses du jour, on retrouve qui?
Axa, BNP, SG, CA.
Dans les hausses : Bouygues, Unibail (grosse dette).
La raison : les articles commencent à apparaître comme quoi la BCE ne pourra peut-être pas remonter ses taux l'année prochaine vu le contexte européen actuel.
Les investisseurs calculent vite : faiblesse économique = pas d'inflation = taux qui baissent.
Effectivement, le 10 ans allemand, à 0,24%, est revenu sur des niveaux d'il y a 2 ans.
les financières n'aimant pas les taux bas, baissent!!
Tout ceci est causé par la macro-économie : les taxes et barrières douanières lancées par Trump y sont pour beaucoup sachant que les entreprises sont internationales. On y ajoute le brexit qui pourrait encore affaiblir les échanges économiques si ça tourne au fiasco la semaine prochaine.
5 pays européens ont connu une baisse de leur PIB au T3 : Allemagne, Italie, Lituanie, Suède et Suisse.
Le risque est bien réel.
Là, il se passe exactement le contraire de ce que je vous expliquais jusqu'à maintenant!!
Débutée l'année dernière, la croissance économique devait prolonger sa hausse ces prochaines années. La BCE n'avait plus de raison de soutenir l'activité, et devait la réduire (ce qu'elle fait), puis relever ses taux l'année prochaine.
C'était le schéma économique admis par tous les spécialistes, y compris par la BCE.
Et là, patatras : le grain de sable Trump vient chambouler la machine économique mondiale. America First, qu'il a dit.. Le reste du monde, débrouillez-vous comme vous le pourrez.
Et donc : j'ai belle mine en colportant cette théorie des taux qui remontent l'année prochaine!!

Depuis quelques mois, j'ai un doute : les taux des crédits immobiliers ne montent pas.
Logiquement, si les prévisions économiques sont à une embellie pour ces prochaines années, les taux devraient anticiper et remonter. Les banques devraient alors commencer à relever les taux de leurs prêts. Rien!
Sont-elles tellement stupides qu'elles continuent de prêter à 20 ans à tout juste 1%?
Je crois sérieusement qu'elles ont un autre schéma qui est que l'activité restera morte en Europe, que l'inflation ne repartira pas, et que 1% pourrait bien être finalement un taux élevé si jamais cette prévision se réalise.
C'est un scénario catastrophe parce que, de l'inflation on en a, mais c'est la mauvaise : celle causée par la hausse du pétrole, et uniquement lui.
La bonne aurait été qu'elle soit provoquée par la croissance qui entraine des hausses de salaire, qui entrainent une hausse de la consommation, etc, etc.
Scénario catastrophe parce que le risque est alors la déflation... Vous vous rappelez, j'en ai parlé il y a peu.

Maintenant.... ce qui valait il y a 3 mois, ne vaut plus maintenant. Et ces nouvelles projections ne vaudront peut-être plus dans 3 mois.
On ne va pas se prendre la tête avec tout ça et de multiples suppositions.
Je prends les choses comme elles viennent. J'ai confiance dans Axa et la société est séduisante depuis son recentrage sur les dommages. D'ailleurs, le titre ayant moins d'assurance vie devient moins sensible aux taux d'intérêts.
J'ai renforcé à 20,10 hier. A ce prix, l'action offre un rendement de 7%. Et il va augmenter puisqu'ils ont décidé de distribuer plus à partir de l'année prochaines.
 
C'était le schéma économique admis par tous les spécialistes, y compris par la BCE.
Et là, patatras : le grain de sable Trump vient chambouler la machine économique mondiale. America First, qu'il a dit.. Le reste du monde, débrouillez-vous comme vous le pourrez.
Et donc : j'ai belle mine en colportant cette théorie des taux qui remontent l'année prochaine !!
Trump peut se permettre de dire cela à l'Europe (et/ou à Macron), mais il e doit d'être toutefois quand même un peu plus prudent et obligé de modérer son propos avec certains pays asiatiques (Chine et Japon en tête), car ces Etats restent les premiers bailleurs de fonds de la dette américaine ....

Et il le sait bien, surtout maintenant, qu'il n'est plus majoritaire à la chambre des représentants ....

Depuis quelques mois, j'ai un doute : les taux des crédits immobiliers ne montent pas.
Logiquement, si les prévisions économiques sont à une embellie pour ces prochaines années, les taux devraient anticiper et remonter. Les banques devraient alors commencer à relever les taux de leurs prêts. Rien !
Il faudrait pour cela qu'il existe une surchauffe économique qui se profile ; alors bien entendu nous fait savoir (avec beaucoup d'excès ...) qu'il y en a bien une de surchauffe, mais elle est en France d'une toute autre nature ...
Et cette surchauffe là, elle ne favorise aucune embellie économique, bien au contraire ...:confused:

Sont-elles tellement stupides qu'elles continuent de prêter à 20 ans à tout juste 1%?
Je crois sérieusement qu'elles ont un autre schéma qui est que l'activité restera morte en Europe, que l'inflation ne repartira pas, et que 1% pourrait bien être finalement un taux élevé si jamais cette prévision se réalise.
Il existe un indicateur explicite, et il s'appelle le TEC10 ....

https://www.aft.gouv.fr/fr/oat-tec-10

C'est un scénario catastrophe parce que, de l'inflation on en a, mais c'est la mauvaise : celle causée par la hausse du pétrole, et uniquement lui.
Elle est pourtant relativement stable (voire en déclivité) la valeur du baril (par exemple de Brent ...)

Brent.png

La bonne aurait été qu'elle soit provoquée par la croissance qui entraîne des hausses de salaire, qui entraînent une hausse de la consommation, etc, etc.
Scénario catastrophe parce que le risque est alors la déflation... Vous vous rappelez, j'en ai parlé il y a peu.
Pour qu'il existe des hausses de salaires, il faudrait un chômage qui soit à un bas niveau ; le chômage baisse-t-il suffisamment en France, à supposer qu'il baisse de temps à autre ..

Maintenant.... ce qui valait il y a 3 mois, ne vaut plus maintenant. Et ces nouvelles projections ne vaudront peut-être plus dans 3 mois.
On ne va pas se prendre la tête avec tout ça et de multiples suppositions.
Je prends les choses comme elles viennent. J'ai confiance dans Axa et la société est séduisante depuis son recentrage sur les dommages.
D'ailleurs, le titre ayant moins d'assurance vie devient moins sensible aux taux d'intérêts.
Prendre les choses comme elles viennent, vous avez bien raison, puisqu'il est pratiquement devenu impossible de mener des hypothèses à long terme sur le plan financier ....

J'ai renforcé à 20,10 hier.
A ce prix, l'action offre un rendement de 7%. Et il va augmenter puisqu'ils ont décidé de distribuer plus à partir de l'année prochaines.
Perso et en matière de distribution de dividendes (à supposer donc qu'une grosse partie du résultat soit distribuée sous cette forme) je me la fais à l'ancienne, à savoir qu'à l'approche de cette distribution (qui est annoncée suffisamment à l'avance, puisque cela relève d'une décision d'assemblée ...), j'allège plus ou moins progressivement mes positions, et dès le lendemain de la distribution, le cours en tient compte, et cela me permet de me renforcer à ce moment là ...

Axa.png

Ces opérations rentrent alors dans les plus-values de l'année, mais comme elles sont faites dans le cadre d'un PEA, c'est sans conséquence notoire (en dehors des frais de broker ...)
 
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La raison : les articles commencent à apparaître comme quoi la BCE ne pourra peut-être pas remonter ses taux l'année prochaine vu le contexte européen actuel.
Les investisseurs calculent vite : faiblesse économique = pas d'inflation = taux qui baissent.

Mais rien d'officiel là dedans, ce sont des spéculations et prédiction d'analyste n'est ce pas ?
Je veux dire aucune communication n'a pas été faites par la BCE.

Perso et en matière de distribution de dividendes (à supposer donc qu'une grosse partie du résultat soit distribuée sous cette forme) je me la fais à l'ancienne, à savoir qu'à l'approche de cette distribution (qui est annoncée suffisamment à l'avance, puisque cela relève d'une décision d'assemblée ...), j'allège plus ou moins progressivement mes positions, et dès le lendemain de la distribution, le cours en tient compte, et cela me permet de me renforcer à ce moment là ...

Euh, vous pouvez expliciter d'avantages s'il vous plait ?
Car on m'a toujours dit que vendre avant quand ça monte puis racheter après les dividendes, ça rapportait quasi rien car on perd le coupon. Donc je m'y perd un peu.
 
Euh, vous pouvez expliciter d'avantages s'il vous plait ?
Car on m'a toujours dit que vendre avant quand ça monte puis racheter après les dividendes, ça rapportait quasi rien car on perd le coupon. Donc je m'y perd un peu.
Il n'y a qu'une seule chose qui soit exacte, c'est que lorsque l'on a vendu une partie de sa position, on perd le coupon qu'elle contenait ....

Alors bien sûr, j'ai déjà également entendu tenir ce type de propos (je ne sais de la part de qui, en ce qui vous concerne) qui avait déjà cours avant que le PEA n'existe ; par contre, je n'ai pas rencontré quelqu'un qui me le démontre ; alors bien entendu, depuis les conditions fiscales auront aussi évolué ...

Je me suis donc intéressé au sujet (mais cela fait quelque temps ....), et la réponse tient en 2 points :
- le premier c'est la fiscalité qui se trouve attachée à cette opération de versement de dividende ...
- le second et et le plus important à mon avis, c'est le niveau de dividende distribués, et on va distinguer 2 situations, l'un dans lequel la société distribue une part importante de son résultat (et là on parle tout de même de 7% l'an - 5.33 servi en avril 2018), et celle où la société est plus chiche, et préfère donc donner la priorité à la valorisation du titre, et donc conserver la plupart de son résultat à l'autofinancement ....

- ce n'est à mon avis que dans ce cas là (dividende de faible niveau), que l'argument est recevable, car la distribution de dividende passe alors souvent presque inaperçue et n'influe donc que peu (sauf accident de contexte) sur les cours qui suivent la distribution ; à l'inverse et lorsque le dividende est important, la perception du dividende se voit comme le nez au milieu du paysage, et c'est là que cela diffère ....

Ava-Div.png

C'est la raison pour laquelle, et avec une entreprise qui sert de gros dividendes (elles se sont raréfiées avec le temps ...), je procède à une prise de profit partielle (car il se forme presque toujours une poche spéculative surtout à l'approche de cette distribution), spéculation qui continue aussi après la distribution, avec souvent une assez forte correction ... ; et c'est alors à ce moment qu'il faut être présent pour racheter ....

Faites le test sur une entreprise de votre choix, à l'occasion d'une distribution de dividende de haut niveau, et vous pourrez le constater ; vous faites l'exemple sur une position significative détenue depuis un certain temps, puis vous faites 50% des titres en dividende et 50% des titres sous forme de plus-value ; sous tenez compte de vos frais de broker, et vous comparez les résultats ....
 
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C'est intéressant ce que vous dites Paal, cela me parait peut être un peu compliqué à prouver mathématiquement mais plausible. Cela dépend du montant du dividende mais également et surtout de la plus-value réalisé au moment de la vente pour alors positionner le curseur sur un nombre X de titres à vendre pour rentabiliser l'opération. L'achat après coup, venant quand à lui, diminuer le PRU de votre ligne (bonne opération là aussi mais réalisable dans tous les cas de figures donc n'entrant pas dans le calcul).

Utilisez-vous une moulinette ou formule particulière pour vous aider à cette décision en fonction des titres, de leur dividendes et du contexte ?

Après j'imagine que le raisonnement change du tout au tout pour les entreprises avec un fort dividende dilué sur l'année (comme Total par exemple qui le distribue en 4 fois je crois) et qui donc ne doivent pas (je n'ai pas vérifié mais j'imagine) subir cette poche spéculative importante dont vous parlez. D'ailleurs, est-ce à la date de détachement ou la date de versement (elles peuvent être différente je crois ?) que le titre subit une variation à la baisse ?

Il va falloir que je me fasse un fichier Excel ou une petite application web annexe recensant les dates de détachements, pour mémo, et ainsi constater et/ou profiter de ces événements boursiers importants.
 
C'est intéressant ce que vous dites Paal, cela me paraît peut être un peu compliqué à prouver mathématiquement mais plausible.
Oh, il devrait être possible de se construire une forme de moulinette, mais il faut alors prendre en compte :
- le montant relatif du dividende annuel, rapporté à la valeur d'une moyenne pondérée (et non seulement arithmétique)
- le fait que ce dividende soit versé en une ou plusieurs fois (incidence des frais du broker sur durée annuelle)
- la volatilité générale du titre sur période relativement longue
- cette même volatilité, mais observée sur une période plus courte (de l'ordre du mois) entourant la période de distribution
- le tout ayant pour objectif, en tenant compte de l'ensemble de ces paramètres, de déterminer quel pourcentage de sa position céder, et donc à contrario quelle taille conserver ...

Mais pour le moment, je ne me suis pas (ou du moins pas encore) lancé sur ce type d'optimisation, dans le cadre d'une logique de swing trading ...

Cela dépend du montant du dividende mais également et surtout de la plus-value réalisé au moment de la vente pour alors positionner le curseur sur un nombre X de titres à vendre pour rentabiliser l'opération. L'achat après coup, venant quand à lui, diminuer le PRU de votre ligne (bonne opération là aussi mais réalisable dans tous les cas de figures donc n'entrant pas dans le calcul).
Certes, mais comme il s'agirait d'optimiser le processus, autant retenir l'ensemble des critères significatifs qui sont de nature à intervenir sur la situation ...

Utilisez-vous une moulinette ou formule particulière pour vous aider à cette décision en fonction des titres, de leur dividendes et du contexte ?
Non, je le fais un peu de façon empirique, mais nul doute que cela puisse se trouver amélioré ...

J'ai bien une moulinette, mais elle na pas cette vocation-là, mais simplement d'obtenir automatiquement une proposition de cours pour passer mes ordres stop ; et pour cette application-là, je n'ai en fait besoin que d'un historique court avec les extrêmes des données intra-day, ce qui intègre alors la volatilité à court terme, puisque les ordres auront une validité souvent réduite en terme de durée ....

Ce serait une idée que s'en construire une qui analyse l'effet plus-value qui optimise à la fois le rapport entre dividende distribué et volatilité constatée sur moyenne durée ; mais ce que j'ai généralement constaté et remarqué, c'est qu'un titre ayant de forts dividendes, ne présente qu'une volatilité moyenne (or je recherche davantage des volatilités fortes)

C'est déjà un constat ancien qui m'aura fait délaisser les titres à fort dividendes (du moins s'ils n'ont pas aussi une volatilité certaine), ce que l'on constate graphiquement avec les bandes de Bollinger ; dans ce cas, pas trop besoin de calculette, lorsque les bandes de Bollinger entourent les cours de façon assez régulière ...

Après j'imagine que le raisonnement change du tout au tout pour les entreprises avec un fort dividende dilué sur l'année (comme Total par exemple qui le distribue en 4 fois je crois) et qui donc ne doivent pas (je n'ai pas vérifié mais j'imagine) subir cette poche spéculative importante dont vous parlez.
Oui, il y a des entreprises qui distribuent en plusieurs fois, mais aussi celles qui distribuent des montants assez fortement différents d'une fois à l'autre dans l'année .....

Mais dans le cas de Total, c'est clairement de la dilution de distribution (un par trimestre ou quelque chose du genre ....)

D'ailleurs, est-ce à la date de détachement ou la date de versement (elles peuvent être différente je crois ?) que le titre subit une variation à la baisse ?
Pour les dividendes, il y a deux dates qui me semblent importantes :
- la date de l'assemblée qui va décider des modalités de distribution des dividendes,
- la date de versement de ces versements ; et si regardez le graphe d'Axa que j'ai joint à mon post, il est évident que ce versement de dividende aura influé sur le cours (le 03/05/2018)

Mais une fois une trame de moulinette mise au point, il serait intéressant d'observer les résultats qu'elle pourrait produire sur une panoplie de titres ....

Je vois assez l'ensemble des données sur lesquelles il faut s'appuyer, mais il trouver la ou les petites astuces qui seront pertinentes ....

Il va falloir que je me fasse un fichier Excel ou une petite application web annexe recensant les dates de détachements, pour mémo, et ainsi constater et/ou profiter de ces événements boursiers importants.
Si vous produisez quelque chose sur le sujet, je suis tout oui mais sans que ce soit une priorité pour autant ;)
 
Dernière modification:
Ce serait une idée que s'en construire une qui analyse l'effet plus-value qui optimise à la fois le rapport entre dividende distribué et volatilité constatée sur moyenne durée ; mais ce que j'ai généralement constaté et remarqué, c'est qu'un titre ayant de forts dividendes, ne présente qu'une volatilité moyenne (or je recherche davantage des volatilités fortes)

Si vous produisez quelque chose sur le sujet, je suis tout oui mais sans que ce soit une priorité pour autant ;)
J’ai commencé à réfléchir à cette comparaison entre le choix d’un encaissement du dividende (sur le titre Axa, j’ai repris le paiement de 1.26 effectué le 03.05.2018 (soit 5.44 avec une moyenne récente de cours de 23.15), et ceci par comparaison avec une logique de prise de profit préalable à ce paiement de dividende, soit jusqu’au 02.05 inclus ...

Voilà ce que donne mon application de Stops (complétée), juste avant la prise en compte du dividende, et bien entendu, sans connaître ce que seront les cotations ultérieures (et c’était de fait tout l’enjeu d’anticiper ce que devrait être l’impact du dividende sur les prochains cours …)

Axa-Dividence-AvantDist.png

J’ai ensuite prévu d’utiliser les portefeuilles virtuels d’ABC Bourse, le premier avec encaissement du dividende, et le second en procédant à la cession de 80% de la position détenue (ceci en disposant au départ d’un capital de 8.500 Euros) ; j’ai aussi retenu des frais de broker à raison de 0.20% ce qui correspond au tarif de Fortuneo Optimum ….

Et j'ai ultérieurement prévu de diffuser ces deux portefeuilles virtuels, mais proches de la réalité (avec récupération des opérations, etc …)

Bien entendu,et pour le moment, je me suis placé dans la journée précédente (le 02.05) en fonction des extrêmes de la journée, ainsi que de la pose d’un stop de profit (que j’appelle dans mon jargon un stop de croisière).
 
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