Axa - FR0000120628 CS

Je suis comme toi KyuFox78, j'aime bien avoir des explications à tout, mais comme dit Buffetophile, il vaut mieux ne pas trop chercher à comprendre en bourse ! car des fois, c'est incompréhensible !
 
Je serais bien curieux de voir comment ca se passe chez un gros investisseur dans ce contexte, voir comment sont passés leurs ordres, si les déclenchements sont majoritairement des décisions humaines ou informatisées, selon quelles variables économiques le cas échéant, voir même comment sont codés leurs algorithmes (mais ça c'est parce que c'est aussi mon métier)

En parlant de cela, il parait que dans toutes les grosses banques US donc surement en Europe, il y a des équipes classiques à savoir les trader et des équipes qui font les algos et collaborent avec les risks managers essentiellement.
Les Quants notamment.
 
Je suis très (trop) habitué à ce que toute chose doit avoir une explication rationnelle, scientifique/mathématique de par mon métier. Je pense en conclure du coup sur ce que vous dites. Nos investissements représentent un grain de sable sur le marché et ce sont les vrais décideurs (gros investisseurs) qui contrôlent la situation.
Sauf que ce précepte que toute chose devrait avoir une explication rationnelle, cela ne fait que peu partie du raisonnement humain ...

Certaines choses s'y prêtent et d'autres non, et la bourse dépend du comportement humain, même si ce dernier se cache derrière des algorithmes ...

Ils le font (parfois ou souvent je ne sais pas) automatiquement, via des algorithmes d'IA prenant en compte un maximum de paramètres économiques. Se soustrayant peut être parfois au "feeling" qu'on peut avoir d'un marché. Feeling qui n'a plus sa place lorsque l'on parle d'argent réel (cela peut se comprendre). Du coup cette IA peut donner des situations parfois exagérées dans le bon sens comme dans le mauvais. Voila mes suppositions.
De mes souvenirs sur les débuts de l'intelligence artificielle, c'est qu'il s'agissait de capter les connaissances d'un expert dans un domaine particulier, et de lui faire cracher les raisonnements qu'il utilise en les ayant appris et/ou expérimentés, le tout pour en tirer un ensemble de règles qu'un système informatique va faire réagir entre elles ....

Une fois éliminées les divergences et autres incohérences, on finit par disposer d'un outil spécialisé dans un domaine qui présente deux avantages par rapport à la réaction intuitive humaine, à savoir :
- le système va exploiter toutes les hypothèses sans en éliminer
- le système va fonctionner à la vitesse du processeur informatique installé, et il va donc aller très vite ...

Je serais bien curieux de voir comment ça se passe chez un gros investisseur dans ce contexte, voir comment sont passés leurs ordres, si les déclenchements sont majoritairement des décisions humaines ou informatisées, selon quelles variables économiques le cas échéant, voir même comment sont codés leurs algorithmes (mais ça c'est parce que c'est aussi mon métier)
Si l'on exclut les petits ordres des épargnants, les ordres des investisseurs (qu'ils soient plus ou moins gros), ils sont disponibles en temps quasi réel, et il suffit ensuite que les conditions de fonctionnement du marché, fassent qu'un un certain niveau de seuil de déclenchement, l'ordre se valide de façon automatique ; et effectivement certains systèmes prévoient également que cet ordre soit furtif, à savoir que sa validé soit souvent très courte, et il s'annule après avoir été exécuté (ou non)
 
Dernière modification:
En ce qui concerne les baisses de Axa et les grosses rumeurs relayées par Poam concernant les banques qui ne misent pas sur une hausse des taux d'intêret. En effet, j'ai vu des articles qui disent que la BCE (qui doit faire une déclaration aujourd'hui) en raison de l'état de l'économie qui ralentit ne peut se permettre d'arrêter d'acheter les obligations d'états et augmenter les taux en même temps.
Il se murmure que la hausse des taux pourrait avoir lieu le plus tôt durant l'été 2019. Mais certains experts tablent plus vers fin 2019, certains parlent même de 2020 !
Donc pour ma part, avant de renforcer les financières je vais attendre janvier février. Même si je continue de surveiller du coin de l'oeil.
 
Il se murmure que la hausse des taux pourrait avoir lieu le plus tôt durant l'été 2019. Mais certains experts tablent plus vers fin 2019, certains parlent même de 2020 !
Donc pour ma part, avant de renforcer les financières je vais attendre janvier février. Même si je continue de surveiller du coin de l'oeil.

Oui, ça me semble sage.

Petit point sur la situation :
En Europe :
En zone euro, la croissance de l'activité tombe à son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, selon les premiers résultats des enquêtes mensuelles IHS Markit (PMI)
Les PMI sont tombés hier, vendredi 14 décembre, et confirment le ralentissement de la zone euro.
L’Indice PMI Flash Composite de l’Activité Globale dans la zone euro se replie à 51,3 (52,7 en
novembre). Un Plus bas de 49 mois.
L'indice pour la France se replie à 49,3 en décembre (54,2 en novembre), un plus bas de 30 mois.
Nota :
Il s'agit d'un indicateur reflétant l'état d'une économie, résultat obtenu par le suivi de l’évolution de variables telles que les ventes, la production, l’emploi, les stocks et les prix.
Une valeur inférieure à 50 % indique une contraction de l'activité d'un secteur, alors qu'une valeur supérieure à 50 % indique une expansion de celui-ci.

Aux USA :
L'enquête menée auprès de plus de 100 économistes entre le 6 et le 13 décembre montre aussi que la croissance américaine devrait ralentir progressivement pour tomber à 1,8% en rythme annualisé d'ici la mi-2020, soit la moitié de son niveau estimé du troisième trimestre (3,5%).

En Chine :
Des statistiques chinoises inférieures aux attentes ont confirmé en début de journée le ralentissement progressif de la deuxième économie mondiale. La croissance des ventes au détail de novembre a été la plus faible en 15 ans et la production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans.

La BCE :
Comme prévu, elle met fin à son programme de rachats d'actifs à la fin du mois de décembre, mais s'est engagée à continuer à stimuler une économie de la zone euro confrontée à un ralentissement inattendu et à des turbulences politiques.
La BCE anticipe désormais l'an prochain une croissance de 1,7% du produit intérieur brut (PIB) pour la zone euro, contre 1,8% prévu en septembre. L'institution maintient en revanche sa prévision à 1,7% pour 2020 et annonce pour la première fois une croissance de 1,5% en 2021.
La BCE laisse ses taux directeurs inchangés, "au moins jusqu'à l'été 2019".

Dans ces conditions, les inquiétudes sur la croissance alimentent un retour des investisseurs vers les actifs refuges, comme les obligations souveraines. Le Bund allemand est à 0,26% (contre 0,5% il y a quelques mois), le 10 ans français est à 0,71%.
Le secteur bancaire continue de souffrir de cette situation : La BNP perd 38% sur ses plus hauts, -40% pour la SG et -33% pour le CA.
Malgré tout, certains stratégistes, comme Bank of America Merrill Lynch, conseillent d'acheter le secteur financier européen en anticipation du relèvement des taux directeurs de la BCE en fin d'année 2019.

Dans le secteur de l'assurance, Allianz "ne" perd que 14% sur ses plus hauts, et Axa, après un bref pic à 27,34 en début d'année, est revenu à 19,20€ ce vendredi 14 décembre, soit une baisse de 29% sur ses plus hauts.

Axa en graphique journalier :

Axa_14_12_2018.gif

La configuration s'est dégradée avec un cours qui est repassé sous la grande résistance historique (ligne baissière en gros pointillés rouges) dont l'origine remonte au plus haut de 2000.
Sous cette résistance, difficile de trouver un point de chute autre que le support horizontal à 16€ (ligne horizontale en pointillés rouges).
Il y a bien un niveau intermédiaire, vers 17,60€, mais qui semble très perméable, donc peu fiable.
Les indicateurs sont en survente, ou en passe de l'être.
Un pull back sur la résistance baissière est probable sur inversion à venir des indicateurs
La tendance restera baissière si la résistance joue son rôle.
J'ai renforcé la ligne à 20€ pour un PRU qui doit se situer un peu sous 21.
Prochains niveaux d'intervention, en ce qui me concerne, bien sûr : 18€, puis 16€.

L'évolution du modèle économique d'Axa est très positive avec le recentrage sur l'assurance dommage. Le rendement est très élevé (7%), et va augmenter ces prochaines années. Le PER 2019 est attendu à seulement 7.
Tout retour sur les 16€ serait une superbe opportunité d'entrée sur le titre... Ou de renforcement!
 
De mon côté, je continue progressivement de construire ma ligne Axa (je renforcerai à 18 également). Les fondamentaux sont bons de mon point de vue. Le contexte macro, comme l’a décrit Poam, est ce qu’il est et ne joue pas forcément en la faveur du titre mais dans un environnement ultra volatile comme celui-ci Axa offre un superbe rendement. C’est ma stratégie tant que le contexte économique mondiale est instable : construire des lignes défensives à fort rendement et quand la situation s’apaisera commencer quelques lignes de type croissance ou value.
 
Donc Poam, on continue à renforcer Axa par couche et on commence à check pour guetter les financières à partir de janvier en prévision de la hausse des taux de cet été ?
Les prises de décisions de la BCE sur la politique des taux se fait tout les combien de temps ? 6 mois ? trimestres ?
C'est pour connaitre le cycle d'occurence de cette hausse.
Car si la première hausse des taux a bien lieu en été, c'est à partir de là qu'on doit commencer à regarder les foncières et SCPI ? où il faut attendre plusieurs sessions de hausse de taux ? voila carrément attendre la fin du cycle ?
Il me semble que vous avez donné le ratio de baisse des foncières en fonction de la hausse des taux. Mais je retrouve plus.o_O
Avez vous un ratio également pour les financières s'il vous plait ?
 
Dernière modification:
Si j'ai bien compris les choses (rien de sur o_O) c'est le niveau d'inflation qui dicte les décisions de la BCE. Son objectif étant que l'inflation européenne soit juste un peu en dessous de ce qu'elle voudrait qu'elle soit. Si tel est le cas il n'est pas impossible que la hausse des taux n'intervienne pas cet été, peut être plus tard, peut être pas du tout.

Quand au ralentissement de la croissance, la BCE a aussi tout un arsenal d'outils pour la booster si le besoin se fait sentir. Rien ne l’empêcherait, je crois, de relancer le quantitative easing si elle pense que la croissance ralentit beaucoup trop dans l'avenir pour éviter des phases de récession dans tous les pays de l'union.

Il me semble que la FED raisonne à peu prés de la même façon (ce qui semblerait logique). Les banques centrales sont sensibles à la croissance mondiale. Là aussi il n'est pas impossible que la FED renonce à augmenter ses taux autant qu'elle avait prévu de le faire l'année prochaine (tout sera fonction là aussi il me semble de l'inflation américaine entre autre chose).

Plus les taux montent en effet et plus les investisseurs sont tentés de basculer vers les obligations en délaissant le marché actions (vases communiquants). Le marché boursier baisserait, sauf pour les financières qui elles bénéficient des hausses de taux d’intérêt (elles prêteraient plus cher aux entreprises et aux particuliers).

Je trouve que la BCE reste accomodante actuellement et à mon avis la FED va rester 'gentille' également pour 2019 (on en saura plus semaine prochaine - mercredi soir je crois). Si tel est le cas ca devrait permettre au marché de souffler un peu au milieu de toutes ces mauvaises nouvelles (PMI horribles, croissance en baisse). Allez avec un peu de chance la Chine et les US redeviennent les meilleures ennemis du monde et hop c'est la trêve de Noël !
 
e trouve que la BCE reste accomodante actuellement et à mon avis la FED va rester 'gentille' également pour 2019 (on en saura plus semaine prochaine - mercredi soir je crois). Si tel est le cas ca devrait permettre au marché de souffler un peu au milieu de toutes ces mauvaises nouvelles (PMI horribles, croissance en baisse). Allez avec un peu de chance la Chine et les US redeviennent les meilleures ennemis du monde et hop c'est la trêve de Noël !

Tout à fait d'accord, la BCE laisse sous entendre une hausse fin été mais les spécialistes tablent plus pour la fin de l'année voir année 2020.:eek:
Et la FED n'arrète pas d'être sous pression de Trump qui veut maintenir les taux bas.
Le soucis que je me pose c'est que forcer et maintenir les choses tels qu'elles le sont sur une durée aussi longue, est ce que ça risque pas d'éclater ? J'entends par là un rattrapage sérieux et non contrôlé.
 
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