Autres épargnes

Pour quelles raisons ?

Le crowdfunding de manière générale ne doit représenter qu'une part minime d'un patrimoine en raison du risque élevé qui va avec. Sur le crowdfunding immobilier, même s'il n'y a pas eu de défaut à date en France à ma connaissance (?), cela reste un placement risqué dans lequel on peut tout perdre. Il s'agit, pour simplifier, de financer la part d'un projet que les banques ne veulent pas financer, en étant traité comme un prêteur junior. S'il y a défaut, faibles changes de récupérer quoi que ce soit. Pour rappel chez nos voisins : https://www.latribune.fr/entreprise...s-fiasco-du-crowdfunding-europeen-818460.html

Mon point n'est pas de critiquer le crowdfunding immobilier, qui sort aussi un taux de rendement très intéressant, mais de rappeler qu'il a des risques associés qui ne sont pas compatibles avec un tout petit patrimoine comme est le cas du posteur. Il faut diversifier et la mise minimum peut aller jusqu'à 5k€ par projet (cas extrême). Sur un patrimoine de 10k€, c'est pour le moins compliqué

Outre le risque de tout perdre, il y a aussi le risque de retards, celui-là bien réel (La Poste Migennes ou Seven Heaven pour prendre deux projets en France), et un blocage complet de l'investissement. @LeBleuet semble, doux euphémisme, changer pas mal d'avis. Deuxième raison pour laquelle ce n'est pas adapté
 
Le crowdfunding de manière générale ne doit représenter qu'une part minime d'un patrimoine en raison du risque élevé qui va avec. Sur le crowdfunding immobilier, même s'il n'y a pas eu de défaut à date en France à ma connaissance (?), cela reste un placement risqué dans lequel on peut tout perdre. Il s'agit, pour simplifier, de financer la part d'un projet que les banques ne veulent pas financer, en étant traité comme un prêteur junior. S'il y a défaut, faibles changes de récupérer quoi que ce soit. Pour rappel chez nos voisins : https://www.latribune.fr/entreprise...s-fiasco-du-crowdfunding-europeen-818460.html

Outre le risque de tout perdre, il y a aussi le risque de retards, celui-là bien réel (La Poste Migennes ou Seven Heaven pour prendre deux projets en France), et un blocage complet de l'investissement. @LeBleuet semble, doux euphémisme, changer pas mal d'avis. Deuxième raison pour laquelle ce n'est pas adapté
Evidemment qu'il y a des risques ! Mais ce n'est pas a déconseiller pour autant, juste un simple avertissement (les plateformes de crowfunding le font tres bien)
Mon point n'est pas de critiquer le crowdfunding immobilier, qui sort aussi un taux de rendement très intéressant, mais de rappeler qu'il a des risques associés qui ne sont pas compatibles avec un tout petit patrimoine comme est le cas du posteur. Il faut diversifier et la mise minimum peut aller jusqu'à 5k€ par projet (cas extrême). Sur un patrimoine de 10k€, c'est pour le moins compliqué
L'auteur de la file a un livret a et un livret jeune au plafond donc il peut tres bien investir sur des supports qui ne sont pas 100% secure. Investir sur 5 projets a raison de 1000% chacun ne representerait que 20% de son patrimoine
 
Sur le crowdfunding immobilier, même s'il n'y a pas eu de défaut à date en France à ma connaissance (?), cela reste un placement risqué dans lequel on peut tout perdre.
Mais non, vous mélangez tout... Si le crowdfunding n'est pas le sujet ici... je corrige rapidement quelques erreurs.

Si, 1 défaut connu à ce jour : Une entreprise qui installait ce qu'elle construisait et qui a fait faillite.

Il s'agit, pour simplifier, de financer la part d'un projet que les banques ne veulent pas financer, en étant traité comme un prêteur junior.
Pas en immobilier. Les banques financent, et même avec joie. Mais elles imposent au promoteur d'apporter des fonds propres, à hauteur d'environ 20% du projet. De la même manière que si vous achetez un logement, la banque va certainement vous demander un apport personnel.
Le promoteur sollicite le participatif parce qu'il y gagne en temps, et en argent. Avant, il devait partager avec des associés... Maintenant, il sert un rendement à un prêt obligataire.

Il faut diversifier et la mise minimum peut aller jusqu'à 5k€ par projet (cas extrême). Sur un patrimoine de 10k€, c'est pour le moins compliqué
Mise mini : 100€ sur certaines plateformes.

Outre le risque de tout perdre, il y a aussi le risque de retards, celui-là bien réel (La Poste Migennes ou Seven Heaven pour prendre deux projets en France), et un blocage complet de l'investissement.
Le retard n'est pas un risque en immobilier. C'est un aléa dû aux intempéries, à la lenteur administrative, et à divers facteurs comme un retard pour fouilles archéologiques. Il est pris en compte et les prêts, s'ils ont une durée type, intègrent aussi une possibilité de durer un peu plus.... Comme 'être remboursés par anticipation. Bien sûr, s'ils durent plus longtemps, les intérêts sont calculés en conséquence.
 
Mais non, vous mélangez tout...

Il n'y a rien de mélangé, merci :)

Pas en immobilier. Les banques financent, et même avec joie. Mais elles imposent au promoteur d'apporter des fonds propres, à hauteur d'environ 20% du projet. De la même manière que si vous achetez un logement, la banque va certainement vous demander un apport personnel.
Le promoteur sollicite le participatif parce qu'il y gagne en temps, et en argent. Avant, il devait partager avec des associés... Maintenant, il sert un rendement à un prêt obligataire.

Ce que vous dites est juste (pas de différence pour le promoteur) mais il n'empêche, vous êtes créancier junior, i.e. payé après les banques qui ont des garanties prioritaires sur celles des prêteurs en crowdfunding. Pour reprendre votre image, oui c'est de l'apport, demandé par les banques pour diminuer leur propre risque. Si le projet échoue, elles seront payées avant vous, comme pour un apport dans une résidence princale. Si vous avez financé votre résidence principale avec 50% d'emprunt et que sa valeur baisse de 50%, vous aurez perdu la totalité de votre apport, la banque rien du tout...

Dans le cas qui nous occupe, si le projet ne se vend qu'à 90%, c'est 10% de perte mais zéro pour les banques, par contre les prêteurs via crowdfunding sont les premiers impactés. Le marché immobilier est au beau fixe aujourd'hui avec les taux mais supposons que ça change, devoir faire 10% de rabais sur un programme c'est loin d'être impossible. Une faillite du constructeur aussi. Etc. Et ça se transforme vite en 100% de pertes pour le prêteur crowdfunding.

Le risque associé est au final plus proche de celui des actionnaires que des prêteurs senior. En termes financiers, ça se rapproche de la dette mezzanine, la moins sécurisée qui soit. Sans ça cela ne rapporterait pas 10% par an dans un monde où les OAT 10 ans sont négatifs... Les prêteurs via Lendy ne vous diront pas le contraire après avoir tout perdu il y a un mois.

Mise mini : 100€ sur certaines plateformes.
Je doute très fortement que le temps nécessaire pour analyser le dossier sérieusement vale les 10-15€ d'intérêt qu'un placement de 100€ en crowdfunding immobilier rapporterait au max sur 2 ans (après flat tax)...

Le retard n'est pas un risque en immobilier. C'est un aléa dû aux intempéries, à la lenteur administrative, et à divers facteurs comme un retard pour fouilles archéologiques. Il est pris en compte et les prêts, s'ils ont une durée type, intègrent aussi une possibilité de durer un peu plus.... Comme 'être remboursés par anticipation. Bien sûr, s'ils durent plus longtemps, les intérêts sont calculés en conséquence.

On est bien d'accord sur le fait que le retard est rémunéré. Mais je soulignais que quelqu'un avec 100k€ de capital peut se permettre d'avoir un projet un peu en retard et d'attendre un an pour toucher son argent. Quelqu'un avec 10k de capital, pas autant. Les conséquences sont plus lourdes en tout cas. Conseiller un placement intégralement bloqué, sans date de remboursement certaine, c'est griller les étapes de construction du patrimoine. Surtout que le posteur est 1. jeune 2. propriétaire. 3. automobiliste. Ca fait beaucoup de raisons d'avoir à sortir en urgence des montants importants et d'avoir donc besoin de son épargne. Vu l'enthousiasme à essayer chaque mois un nouveau produit de notre posteur, un tel placement me semble très loin d'être le plus adéquat.

A nouveau, je n'ai rien contre le crowdfunding immobilier (le rendement assez élevé récompense un risque assez élevé) mais ce n'est pas adapté dans ce cas précis (on est bien dans le sujet ;) ). C'est mettre le toit sans avoir posé les fondations (i.e. AV & PEA comme mentionné plus haut).
 
Dernière modification:
Pour etre précis Terlat a été en défaut .. Wiseed et Anaxago ont été concerné ..
Il y a des dossiers en cours dont on ne sait pas comment cela va se terminer .. comme les prêts de Corsea et ADC.. sur Wiseed et Anaxago ..
Grosso modo pour un prêt de crowdfunding immobilier vous pouvez eventuellement tout perdre .. reste à diversifier et à sélectionner au mieux ..

Les retards sont fréquents ..

le risque est réel mais pour le moment inférieur au crowdlending entreprise ...
 
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