Bonjour,
Auriez vous un texte ou une jurisprudence qui confirme votre propos ?
Le vendeur ne peut rien vous reprocher, il a signé lui aussi le compromis.
Primo, il me semble qu'il est utile de rappeler que le compromis est un avant contrat, mais qu'il repose sur le droit des contrats, et donc sur l'accord des parties à la fois sur le descriptif du bien, mais également sur les conditions du financement de ce bien par l'acquéreur ...
Qui dit accord, dit acceptation des clauses qui y sont insérées, dont le détail se trouvent influencées par les prescriptions de la loi Scrivener, applicables dans ce domaine ....
https://www.pap.fr/acheteur/comprom...dit/a3311/quest-ce-quune-condition-suspensive
De ce que j'ai lu, il me semble qu'il soit important que les points suivants soient précisés :
- le nombre de prêts sollicités (ou d'organismes financiers à consulter) pour réaliser le financement, le tout dans un délai précisé de XX jours à compter de la signature du compromis ; la loi indique 1 mois, mais dans la pratique, c'est souvent un
délai d'un minimum de 60 jours (voire davantage) ; si le vendeur n'est pas d'accord sur ce premier élément, il ne signe pas, c'est tout ...
- ensuite les caractéristiques du ou des prêts, exprimées en terme de
montants empruntés, de
durées de remboursement sollicités, ainsi que de
taux maximal applicable à ces prêts ....
De plus quand un client fait une demande de crédit, il n'indique pas le taux qu'il veut.
Bien entendu, et si les conditions du marché sont généralement à 1.80% (exemple), une demande de crédit prévue sur une base de 1.20% ou 150% ne sera pas recevable, car hors des conditions du marché ....
Mais le candidat à l'achat va pouvoir indiquer le
taux MAXIMAL qu'il est susceptible d'accepter pour financer son acquisition ; ensuite, libre à lui d'aller consulter plusieurs organismes (dont le
nombre minimal, peut se trouver indiqué dans la clause suspensive), afin d'obtenir les meilleurs conditions qui soient ...
Une fois ces informations insérées dans la clause suspensive et acceptées par le vendeur, restera le délai d'attente pour la fourniture (ou le refus) d'une offre de prêt ....
C'est la banque qui fait la proposition que le client est libre d'accepter ou pas.
Cdlt
Dans la pratique, et en dehors d'un acquéreur qui ne soit pratiquement pas finançable, il est rare qu'un candidat ne puisse pas obtenir de prêt du tout ; par contre, une ou plusieurs des banques peut décider que dans les conditions du prêt énoncées au compromis, ce candidat ne puisse pas obtenir son/ses prêts dans les conditions prévues.
Si le candidat acheteur souhaite obtenir son financement (compte tenu de tous les paramètres qui lui sont personnels, capacité d'emprunt, reste à vivre, etc ...), il sera utile qu'il ne soit
pas trop gourmand (et donc restrictif) sur les économies potentielles pouvant être entrevues sur le taux du crédit ....