Assurance propriétaire non-occupant

lopali

Modérat'or
Staff MoneyVox
Bonjour,

Pour une maison individuelle sans vacance locative, cette assurance PNO a-t-elle un réel intérêt ou est-ce redondant ?

Qu'apporte-t-elle en plus de l'assurance multirisque habitation du locataire ?

Merci pour vos avis. :)
 
concernant les biens en c propriété , la loi Alur a rendu obligatoire cette assurance.. donc je n'ai pas le choix, mais auparavant je la prenais déjà: c'est moins fastidieux que de demander les attestations;
exemple de ce qui a été couvert: l'un des locataires avait perdu ( ou s'était fait voler) les clés; donc obligation de frais de serrurerie, canon,.... l'assurance locataire ne payait pas, la mienne oui....donc j'ai eu la garantie que le remplacement était de la qualité voulue;
 
qui vérifie que cette obligation est remplie ?

personne, initialement , la projet de loi avait donné ce pouvoir aux syndics, mais ce n'est pas dans la loi;

La réponse à la question posée par Lopali est plus complexe qu il n'y paraît, en copro en tout cas;

la loi alur rend l'assurance responsabilité civil obligatoire pour le bailleur ( par exemple un meuble de salle de bain ou cuisine-, installé à demeure par le bailleur se détache et blesse un locataire)
Mais la loi Alur rend aussi obligatoire la même assurance responsabilité civile pour le syndic, et souvent ces contrats comprennent les parties privatives( voir le contrat auprès du syndic)
Mais souvent la multirisque habitation, souscrite à titre individuelle par le bailleur, pour ses besoins propres-autres que bailleur-, contient aussi ce type d'extensions..........
 
Assurance obligatoire mais ... aucune sanction si vous ne l’avez pas

Cette assurance a surtout un intérêt en cas de dégâts entre 2 locataires
 
Assurance obligatoire mais ... aucune sanction si vous ne l’avez pas

Cette assurance a surtout un intérêt en cas de dégâts entre 2 locataires

pas forcément, je reprends mon exemple: un meuble haut de la cuisine (le bien n'est pas loué meublé, mais il y a un élément de cuisine) ou bien l'étagère du placard de couloir, tombe et blesse dangereusement le petit dernier du locataire qui jouait là..
le locataire se retourne contre le propriétaire....
 
Bonjour,
l'assurance propriétaire non occupant vous couvre pour tout ce qui n'est pas couvert par l'assurance de votre locataire.

exemples divers: dommages causés à un tiers du fait de l'immeuble, chute d'une tuile ou d'une cheminée par exemple
également les dommages tempête grêle neige ou incendie provoqué par la foudre
de même que les dégats des eaux entrainant par exemple un dommage à l'immeuble
si le locataire est présumé responsable d'un sinistre incendie il est possible de dégager sa responsabilité en cas de vice de construction exemple insert mal posé, conduit de cheminée non conforme etc
et enfin, en cas de vacance locative c'est l'assurance du propriétaire qui prend le relais.
en cas de catastrophe naturelle c'est l'assurance du propriétaire bailleur qui pourra prendre en charge, pas d'assurance pas d'indemnisation


bien cordialement
 
Bonjour,
Nouveau mais lecteur depuis quelques temps, ayant de nombreux logements en location et ayant eu des soucis, je vous fais part de mon expérience.

- intervention des pompiers : bris de volets et vitre (sans incendie avéré) ==> à la charge de l'assurance du propriétaire
- dégât des eaux pendant la période de préavis de départ du locataire ==> à la charge de l'assurance du propriétaire

En synthèse heureusement que j'avais une assurance PNO qui couvrait justement les restrictions de prise en charge des assurances MRH locataire. Je ne connais pas le nom de la loi qui régie ces limites mais les assureurs des locataires savent nous la rappeler quand c'est nécessaire. Mes deux expériences sont sur la garantie dégâts des eaux et la garantie bris de glace, avoir une RC me semble encore plus indispensable.

Le plus difficile dans mon analyse est de bien comprendre les contours entre la couverture de la MRH locataire et la PNO pour se couvrir correctement. D'ailleurs, je ne fais plus d'économie sur ces assurances dans la mesure où elle entre dans le "bilan fiscal" des investissements locatifs.
 
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