Il y a, à ma connaissance au moins deux forumeurs qui participent épisodiquement à cette discussion qui pourraient en fournir un grand nombre.
Pour le problème évoqué "Année Lombarde calcul des intérêts", il y a à mon sens deux aspects :
1- Les calculs : à de multiples reprises tu as fourni des calculs détaillés et précis en communiquant des tableaux Excel "lisibles" sur lesquels il était possible de constater que les différences étaient peu significatives.
2- L'aspect juridique.
Pour ce second point il convient de rappeler que le comportement d'intervenants peu professionnels au cours des 3 dernières années (disparus depuis) a eu le don d'agacer (c'est un euphémisme !!) bon nombre de juges.
Certains magistrats étant très excessifs dans la rédaction de leurs décisions et même pour l'un d'entre eux dans une interview accordée à la Presse, sous le titre "Un Magistrat Heureux", sous-entendu d'avoir découragé les demandes des emprunteurs.
Ces présentations de dossiers / erreurs 'tirées par les cheveux", ont eu pour conséquence d'entrainer une insécurité juridique avec pour les mêmes problématiques des décisions contraires suivant les juridictions.
Depuis quelques mois, il est à remarquer que les décisions reviennent à l'application des textes et ne sont plus la manifestation de la "mauvaise humeur" d'un juge. Cela a été le cas notamment à Marseille.
En complément de la référence rappelée par Sp4rDa il est possible d'ajouter dans le même sens la décision du TGI de Toulouse Février 2018 N° 16/00879 dans laquelle il est précisé
Afficher la pièce jointe 2917
Je ne sais pas si la banque a relevé appel de cette décision. Si tel était le cas, il faut rappeler que ladite banque, pour une affaire similaire, a perdu devant le TGI de Paris - décision confirmée par la Cour d'Appel de Paris puis s'est désistée de son pourvoi en Cassation après avoir pris connaissance des rapports.
Il me semble que ce type de problème est strictement juridique, comme le rappelle le texte ci-dessus, et qu'il ne faut pas chiffrer et/ou raisonner à partir de ce que d'aucuns qualifient de "préjudice".
Bonne journée.