Bonsoir @Lexicus,
Je confirme.
La sanction pénale est destinée à "punir" celui qui n'a pas respecté certaines dispositions de la loi (elle doit être prévue dans le texte). C'est une sorte de réparation vis à vis de la société. Le produit de l'amende revient à l'état, c'est à dire nous tous.
La réparation civile vise à indemniser une personne physique ou morale qui a subi un préjudice quelconque du fait d'une faute d'une autre personne. Dans ce cas, l'indemnité à laquelle est condamné le coupable, revient au lésé.
A noter qu'il peut coexister dans certaines affaires les deux procédures: une action au pénal avec constitution de partie civile. Le juge pénal peut dans ce cas condamner une personne à payer une amende plus une indemnité à la personne lésée qui s'est constituée partie civile.
Je résume, tout en précisant que je ne suis pas un spécialiste du droit pénal.
Attention, n'importe qu'elle faute ne relève pas nécessairement du droit pénal. Dans le cas personnel que j'évoquais, le vendeur avait écrit sur la facture: cette marchandise est constituée en matériau "x"; il s'est avéré qu'après dégradation anormale et expertise, la marchandise était constituée en matériau "y" beaucoup moins résistant. Ces faits caractérisent une tromperie, passible d'une lourde peine au pénal.
La tromperie ne doit pas être confondue avec une simple erreur ou faute.
Si j'étais banquier et que je sois convaincu de ma faute par un client, je ferais en sorte d'une part de réparer mon erreur et d'autre part d'y ajouter un geste commercial pour conserver de bonnes relations avec mon client, tout ceci en gardant à l'esprit qu'une procédure judiciaire présente un risque et a un coût.
Cdlt.