Achat d'action sur PEA [débutant]

La nature même des produits les destine à l'une, ou à l'autre des enveloppes d'épargne.
Un OPCVM, c'est acheté et vendu à cours inconnu. Il faut donc attendre plusieurs jours avant de connaître le prix retenu.
Ce qui s'accorde bien avec l'AV qui a une gestion avec décalage dans le temps.
Par contre, un titre vif, ou même un ETF, sont cotés en continu et négociables en temps réel.
Ce que permet le PEA, ou le CTO.
Dans l'idéal, à chaque enveloppe on associe les produits qui s'accordent bien à ses caractéristiques.
 
Dernière modification:
Merci, voici un exposé extrêmement clair et donne une clé de distinction entre ces deux types de placements au débutant que je suis.

Le PEA est plutot destiné à des titres vifs = une seule action, avec plus de surveillance, plus de risque, et soit on investit sur des valeurs sures du CAC (Air liquide....)
Cher Poam, j'ignore si c'est un clin d'oeil à ma modeste et peut-être maladroite contribution à la discussion "vert en vrac", mais si oui, c'est bien envoyé! :)

Je me permets un très pacifique renvoi d'ascenseur en vous postant la conclusion d'une fiche sur la production problématique de l'hydrogène:

"Conclusion
Le vaporeformage du méthane, aujourd’hui procédé ultra-dominant, est condamné à plus ou moins long terme à disparaître dans la transition énergétique pour cause de pollution carbonée massive.

L’électrolyse de l’eau apparaît comme le remplaçant naturel du vaporeformage , Ses technologies sont pour l’essentiel matures et des espaces de progrès en rendements restent ouverts vers les matériaux, les pressions et les hautes températures. Mais ses coûts de production de l’hydrogène sont aujourd’hui rédhibitoires (trois fois ceux du vaporeformage) et dépendent de plus étroitement de ceux de l’électricité décarbonée, donc des prix des filières intermittentes et du nucléaire.

La biomasse apparaît, en appoint significatif de l’électrolyse, comme une solution crédible pour produire du biohydrogène industriel. Mais, là aussi, le coût de la matière première reste trop élevé et privilégie la production, plutôt que d’hydrogène, de biocarburants liquides directement injectables dans les réseaux existants.

La thermochimie enfin, qui permettrait la production massive d’hydrogène, en particulier pour la méthanation du CO2 capturé, dépend aujourd’hui de l’industrialisation de réacteurs nucléaires VHTR extrêmement performants qui n’apparaîtront pas avant 2030.

Entre-temps, sauf à ce que l'économie carbone renchérisse les coûts de production de l'hydrogène d'origine carbonée et que la chaîne logistique hydrogène puisse s'appuyer sur des infrastructures existantes, il est fortement probable que la transition énergétique aura privilégié l'autre vecteur d'énergie du futur, à savoir l'électricité décarbonée.

Source: www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/production-de-lhydrogene
 
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