http://www.lefigaro.fr/argent/2016/...ent-d-etre-remuneres-les-banques-refusent.php
Article de Paul Louis2
Avec les taux qui descendent à la cave, les actions judiciaires commencent à prendre de l'essor. Bizarre cette manie des banques à mieux répercuter l'évolution des taux à la hausse qu'à la baisse....je ne me l'explique pas !
Vice-Président du Cercle des économistes, Bertrand Jacquillat analyse la situation : «C'est ennuyeux pour les banques mais celles-ci touchent, en plus d'un intérêt, une marge qu'elles ajoutent initialement pour se protéger de ce genre de risque et compenser le taux négatif». Ce à quoi Serge Maître répond : «Les taux ont tellement baissé que les marges commerciales sont noyées».
Serge Maître ,l e secrétaire général de l'AFUB porte plus largement un coup au système: «Toute la logique financière est née lors d'une période d'augmentation des taux, c'est pourquoi les prêteurs ont préconisé les taux variables pour espérer gagner toujours plus. Aujourd'hui, c'est toute l'économie financière des banques qui se retrouve déjouée par des taux très bas. Quand l'Euribor a augmenté personne ne s'est plaint. Maintenant qu'il baisse jusqu'au négatif, les banques doivent elles aussi respecter les clauses du contrat».
L'AFUB compte engager «une riposte» en attaquant les banques en justice. Problème, les taux variables sont aujourd'hui extrêmement rares en France. Seuls 40.000 crédits immobiliers seraient concernés (5% de l'ensemble des crédits). D'autant qu'ils ne sont qu'un peu plus de 400 à avoir porté réclamation auprès de l'AFUB qui conçoit que cela risque de ne pas peser lourd.
Article de Paul Louis2
Avec les taux qui descendent à la cave, les actions judiciaires commencent à prendre de l'essor. Bizarre cette manie des banques à mieux répercuter l'évolution des taux à la hausse qu'à la baisse....je ne me l'explique pas !
Vice-Président du Cercle des économistes, Bertrand Jacquillat analyse la situation : «C'est ennuyeux pour les banques mais celles-ci touchent, en plus d'un intérêt, une marge qu'elles ajoutent initialement pour se protéger de ce genre de risque et compenser le taux négatif». Ce à quoi Serge Maître répond : «Les taux ont tellement baissé que les marges commerciales sont noyées».
Serge Maître ,l e secrétaire général de l'AFUB porte plus largement un coup au système: «Toute la logique financière est née lors d'une période d'augmentation des taux, c'est pourquoi les prêteurs ont préconisé les taux variables pour espérer gagner toujours plus. Aujourd'hui, c'est toute l'économie financière des banques qui se retrouve déjouée par des taux très bas. Quand l'Euribor a augmenté personne ne s'est plaint. Maintenant qu'il baisse jusqu'au négatif, les banques doivent elles aussi respecter les clauses du contrat».
L'AFUB compte engager «une riposte» en attaquant les banques en justice. Problème, les taux variables sont aujourd'hui extrêmement rares en France. Seuls 40.000 crédits immobiliers seraient concernés (5% de l'ensemble des crédits). D'autant qu'ils ne sont qu'un peu plus de 400 à avoir porté réclamation auprès de l'AFUB qui conçoit que cela risque de ne pas peser lourd.