Plus d’un Français sur dix utilise un crédit conso ou se met à découvert pour faire les emplettes de Noël selon un sondage CSA-Cofidis. La majorité des Français puise dans le budget « dépenses courantes ».

Six Français sur dix anticipent les dépenses pour les cadeaux, afin d’éviter de se ruiner le week-end précédant Noël. Pour ce faire, un tiers des Français épargnent même spécifiquement pour le budget cadeaux, et un peu plus de 20% mettent de l’argent de côté à partir d’octobre, à en croire une étude réalisée par CSA pour Cofidis, en partenariat avec Rakuten (1). A raison, estime l'UFC-Que Choisir. Dans une récente enquête, l'association de consommateurs a constaté que les prix de 46 jouets vedettes sont moins chers en novembre qu'en décembre. Pourtant, malgré la tendance grandissante à l’anticipation des achats, dès octobre ou novembre, le « rush » du mois de décembre reste incontournable à en croire l’étude de Cofidis.

Ainsi, pour financer ces dépenses de fin d'année, les deux tiers des Français (68%) s'apprêtent à puiser dans leur budget dédié aux « dépenses courantes » . Les autres ? 21% piochent dans leur épargne personnelle et 11% contractent un crédit à la consommation ou utilisent une « facilité de paiement », autrement dit mettent leur compte bancaire dans le rouge pour faire plaisir à leurs proches.

549 euros de budget moyen pour toutes les dépenses de Noël

« Afin de pallier un budget un peu plus serré, les Français s’organisent tout au long de l’année pour optimiser leur budget », commente le directeur marketing de Cofidis Mathieu Escarpit dans un communiqué. « Ils constituent une cagnotte pour Noël, anticipent leurs dépenses et profitent des grands temps forts commerciaux comme le Black Friday. » L’institut CSA estime à 549 euros le budget moyen des Français pour Noël 2019 : ce budget moyen, qui englobe les cadeaux mais aussi les repas, transports et décorations, est en légère baisse - de 22 euros - par rapport à 2018.

(1) Etude réalisée par CSA Research pour Cofidis France, par questionnaire auto-administré du 1er au 5 octobre 2019, auprès d’un échantillon représentatif de 1 004 Français majeurs.