L’Association professionnelle des professionnels en crédit (Apic) sonne l’alerte sur l’activité « d’escrocs » se faisant passer pour des courtiers en crédit immobilier, et rappelle aux particuliers quelques règles à suivre.

« L’activité florissante de courtiers en crédit immobilier attire de plus en plus d’escrocs, prêts à profiter de la situation pour arnaquer les particuliers », explique l’Apic dans un communiqué. « Leur mode d’approche ? Se faire passer pour un courtier, rattaché à une enseigne connue et proposer l’éco-PTZ. C’est en leur faisant miroiter de substantielles économies d’énergie qu’ils obtiennent la confiance de leurs victimes ».

Pour éviter de tomber dans le panneau, les particuliers doivent avoir un réflexe : vérifier que la personne qui les démarche est bien enregistrée au registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, une démarche obligatoire pour les courtiers. « Avant d’entamer toute démarche, chaque particulier doit absolument vérifier sur le site internet de l’Orias (1) si l’intermédiaire avec lequel il est en contact est bien inscrit et donc a le droit d’exercer », détaille Philippe Taboret, président de l’Apic.

Il « ne peut lui demander de recevoir les sommes prêtées » par la banque

Avant même d’avoir vérifié l’enregistrement du présumé courtier, d’autres éléments doivent alerter. « Un courtier en crédit ne propose pas un taux sans avoir étudié le dossier », poursuit l’Apic. « De même, il n’a pas à avoir le RIB du client, ni ne peut lui demander de recevoir les sommes prêtées par l’établissement bancaire ». Enfin, les particuliers approchés ne doivent pas « hésiter à appeler les sièges des entreprises pour vérifier l’identité des personnes », insiste Philippe Taboret.

(1) Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, gestionnaire du fichier.