Les prêts immobiliers à taux fixe accordés par les banques en septembre se sont conclus en moyenne à 1,65%, contre 1,66% le mois précédent selon la Banque de France. Un très léger fléchissement confirmant la relative stabilité du marché depuis un an.

Avec une moyenne de 1,65% en septembre, toutes durées confondues, le taux moyen des prêts à l’habitat connaît sa première baisse de l’année 2017. L’évolution reste toutefois très limitée : de même source, le taux moyen était de 1,68% en septembre 2016, de 1,50% en décembre et janvier derniers, ou encore de 1,61% en juin 2017. Bref, les conditions de financement restent globalement stables.

« Ces taux sont établis sur un échantillon de banques couvrant la quasi-totalité des crédits aux particuliers », affirme la Banque de France, qui base ses statistiques sur les dossiers finalisés dans les établissements de crédit, ce qui explique le décalage entre le mois sur lequel porte l’étude et sa publication, intervenue hier.

Si la plupart des sources s’accordent sur ce très léger fléchissement des taux pratiqués par les banques depuis la rentrée, il s’agit plus d’un repli conjoncturel, dû aux objectifs ponctuels de certains établissements, plutôt que d’une réelle tendance. A contrario, les courtiers anticipent toujours une remontée des taux, jugée inévitable.

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Renégociations et nouveaux crédits : retour à la normale

Après les records de production du début d’année, le marché du crédit immobilier a retrouvé un rythme de croisière. La production de nouveaux crédits atteint 15,1 milliards d’euros sur le mois de septembre, bien loin des statistiques du mois de janvier (38,4 milliards d’euros), mais à un niveau de production équivalent à celui du début 2016, et supérieur à la moyenne mensuelle des années 2012, 2013 ou 2014.

Par ailleurs, avec seulement 23,8% de renégociations et rachats de crédit dans la production, cette activité spécifique connaît un véritable reflux, loin des plus de 60% de la production enregistrés en janvier dernier.

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