La filiale de crédit à la consommation de la Société Générale, Franfinance, propose désormais la signature électronique pour « tous les types de crédit », et pour tous les internautes, déjà clients ou non.

Une signature « en ligne », en « quelques minutes » : voilà la promesse qu’affiche Franfinance sur son site depuis quelques semaines. La filiale de la Société Générale y détaille une procédure de demande de crédit en sept étapes, nécessitant de remplir un formulaire, de télécharger des pièces justificatives et de valider la procédure grâce à un code reçu par SMS. Suite à quoi le numéro de contrat permet de suivre l’avancée du dossier, qui doit être étudié « sous 48 heures » promet aussi Franfinance.

« Aujourd’hui, nous sommes le seul organisme financier à proposer, aussi bien à nos clients qu’à nos prospects, une solution dématérialisée sécurisée, et ce quelque soit le canal (réseau de distribution ou vente directe) », affirme Gérard Touati, directeur général de Franfinance, dans un communiqué diffusé ce vendredi par Netheos, le prestataire auquel la société a fait appel pour développer cette souscription en ligne.

Conséquence indirecte de la loi Lagarde

Le lancement de cette demande de crédit en ligne répond aussi, indirectement, à la loi Lagarde de 2010 sur le crédit à la consommation : « Suite à cette réforme, nous avons vu doubler, parfois même tripler, le volume des pièces nécessaires aux dossiers de financement », explique François Tissier, directeur des ressources du système d’information de Franfinance. « Cela a entraîné des coûts additionnels liés à la consommation d’encre et de papier, sans compter l’augmentation des risques de non conformité. »

La société a dans un premier temps déployé une solution de dématérialisation auprès des enseignes proposant les solutions de crédit de Franfinance. Début 2015, un procédé dématérialisé a été étendu à la relation client par téléphone, avant d’être déployé sur internet à la fin mars 2016 donc. La filiale de la Société Générale affirme constater dès à présent des retombées positives, avec un meilleur taux de demandes menées à leur terme : « Nos clients n’ont plus besoin d’imprimer et d’envoyer des documents pour finaliser leur dossier », rappelle François Tissier. « Des tâches fastidieuses qui, éliminées de l’équation, nous ont permis d’augmenter de manière considérable notre taux de retour. »