Des plafonds de revenus plus élevés qu’en 2015, une éligibilité dans l’ancien élargie à l’ensemble du territoire : le nombre d’acquéreurs immobiliers potentiellement éligibles au Prêt à taux zéro a augmenté en 2016. Mais les contours du « PTZ élargi » restent flous pour de nombreux acheteurs.

« 31% de candidats à l’accession immobilière (...) ne savent même pas s’ils peuvent prétendre » au Prêt à taux zéro en 2016, selon l’observatoire du moral de l’immobilier (1), qui interroge régulièrement des Français ayant un projet d’acquisition immobilière. Dans le même panel, 22% de sondés savent que leur projet devrait leur permettre de bénéficier d’un PTZ, et 48% « se disent exclus » du dispositif.

Sans surprise, c’est dans le neuf que le nombre de porteurs de projets éligibles est le plus important : « 35% [des projets potentiels] contre 16% sur l’ensemble du marché ». Dans l’ancien, la condition de travaux d’amélioration de l’habitat (au moins 25% du coût total de l’opération) décourage plus de la moitié des acheteurs potentiels, qui se disent réfractaires à l'idée de se lancer dans des travaux d’une telle ampleur. Ainsi, toujours dans l’ancien, si près d’un vendeur sur trois juge des travaux nécessaires dans le logement concerné, « seulement 6% pensent que ces travaux pourraient s’élever à 25% du montant total de l’opération ».

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(1) Sondage réalisé en janvier 2016 auprès de 1.248 personnes « ayant un projet d’acquisition d’un logement d’ici à 1 an ». L’échantillon représentatif est « redressé à partir des données de cadrage TNS Sofres » selon cet observatoire.