La Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) dévoile, dans son dernier observatoire de la petite entreprise, la qualité relationnelle entre les TPE et les banques. La majorité des entrepreneurs sont satisfaits de leur banquier, malgré une baisse sensible des financements accordés ces derniers mois.

Malgré la crise économique, les relations entre les petites entreprises et les banques ne semblent pas se dégrader, selon la dernière enquête de la FCGA (1) publiée en partenariat avec la Banque Populaire. En effet, 68,4% des entrepreneurs qualifient de « très satisfaisante » ou « satisfaisante » la relation qu’ils entretiennent avec leur banquier ; un chiffre étonnamment en hausse par rapport à la précédente enquête de 2010 (64,3%).

Toutefois, les difficultés de trésorerie de certaines TPE et PME sont bien réelles et plus d’un quart des entrepreneurs interrogés estiment que la relation avec leur partenaire financier s’est dégradée dans ce contexte de récession.

Moins de financements accordés

Ils sont également 76% à signaler une augmentation des garanties exigées par les établissements bancaires en 2013. Trois ans plus tôt, ils n’étaient que 21% à le faire.

Cependant, une très large majorité des banques (76%) répondent encore positivement aux demandes de financements formulées au cours des 18 derniers mois par les entrepreneurs, bien que ce chiffre soit en baisse par rapport à la précédente enquête de 2010.

De la même façon, l’observatoire de la petite entreprise précise que le nombre des demandes de financement est en baisse, « parce que les chefs d'entreprise manquent de visibilité : ils sont confiants dans leurs capacités personnelles, mais beaucoup moins dans l'avenir de la France. Comme l'environnement n'est pas stable, les projets sont différés » explique Franck Oniga, directeur du marché des professionnels, entreprises et institutionnels à la Banque Populaire.

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Plus inquiétant, cette enquête révèle que seulement 12% des dirigeants de petites entreprises ont été informés des conséquences de la nouvelle mise aux normes SEPA. Cette nouvelle norme européenne va pourtant modifier profondément le système de virements et prélèvements bancaires à compter du 1er février 2014. Les entreprises qui n’auront pas, à cette date, migré vers le SEPA risquent de faire face à des ruptures de trésorerie.

>> Lire aussi : Les entreprises plus impactées que les particuliers par la norme SEPA.

(1) Enquête réalisée à partir d’un questionnaire adressé chaque trimestre à près de 2.000 petites entreprises représentatives.