Selon la baromètre trimestriel publié par la Banque de France, le poids du crédit à la consommation dans les dossiers de surendettement, historiquement très élevé, tend à se réduire.

Alors qu'ils pesaient au deuxième trimestre 2011 58,4% de l'endettement total des ménages qui avaient déposé un dossier pour obtenir une restructuration de leur dette, les crédits à la consommation n'en représentaient plus que 54,2% pour la même période de 2012, selon les documents publiés sur le site de la banque.

Le deuxième trimestre 2011 a correspondu à la première période durant laquelle l'ensemble des textes de la loi Lagarde portant réforme du crédit à la consommation étaient en application effective. Au sein du crédit à la consommation, ce n'est pas le crédit renouvelable qui affiche le repli le plus marqué mais le prêt personnel (prêt affecté assorti d'une échéance), dont la part est passée de 23,2% à 20,9%.

Le poids des charges courantes en hausse

Parallèlement, l'importance des dettes immobilières (crédit immobilier) est en hausse, passant de 22,0% à 26,0% du total dû par les ménages surendettés. Pour autant, si la proportion des dossiers contenant une dette immobilière est en progression, elle ne représente que 9,6% de l'ensemble.

Autre poste en hausse, les dettes de charges courantes, qui recouvrent l'ensemble des charges inhérente au logement (loyer et charges locatives mais aussi électricité, gaz, chauffage, eau), les dépenses de communication (téléphonie et internet) et de transport. Ces charges courantes comprennent également l'assurance, les frais de santé et d'éducation, les dettes alimentaires et les dettes fiscales. L'ensemble pèse désormais 9,5% de la dette totale des ménages qui ont déposé un dossier au deuxième trimestre contre 9,2% pour ceux qui ont déposé durant la même période de 2011.

Les dossiers déposés au cours du deuxième trimestre présentaient un endettement moyen de 37.500 euros.