La privatisation de la Française des jeux (FDJ) sera lancée en 2019, comme le permet la loi Pacte. Bruno Le Maire prévoit une mise en vente des actions au plus grand nombre « d’ici la fin de l’année ».

« J’ai engagé les recherches de banquiers conseil pour pouvoir lancer cette opération de privatisation de la Française des jeux d’ici la fin de l’année », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances ce matin sur BFMTV et RMC. Selon l’Agence des participations de l’Etat (APE), citée par l'AFP, l’appel d’offres pour le recrutement des banques devant mener à bien l’opération doit être publié cette semaine au Bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP).

Bruno Le Maire affiche sa volonté de réaliser cette privatisation « dans les conditions de transparence totale », même s’il n’a pas souhaité livrer de chiffre, à ce stade, sur le montant que l'Etat pourrait retirer de cette vente : « Ça dépendra du marché », a-t-il déclaré, en précisant que la fourchette de quelques milliards d’euros parfois avancée était un « maximum ». L’Etat détient actuellement 72% du capital de la FDJ. Selon une source proche du dossier citée par l’AFP, l’Etat pourrait abaisser sa participation à 25% ou 30% du capital.

« Relancer l’actionnariat populaire »

« Je veux le faire en associant les Français, qui pourront participer au capital de la Française des jeux et devenir actionnaires de la Française des jeux, qui est une entreprise qui est rentable », a ajouté Bruno Le Maire sur BFMTV-RMC. Une déclaration confirmant sa volonté initiale de « relancer l’actionnariat populaire » grâce aux cessions d’actifs publics permises par la loi Pacte.

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Selon un sondage Odoxa-Linxea publié en mars 2019, les Français se montrent plus enclins à envisager un achat d’actions FDJ, à 33%, plutôt qu’Aéroports de Paris (25%) ou Engie (23%), les deux autres opérations de cessions d’actifs prévues par la loi Pacte.

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