Un accord prévoyant jusqu'à 709 départs volontaires de la Société Générale en France a été signé à l'unanimité par les partenaires sociaux jeudi, a-t-on appris de sources syndicales.

Négocié avec la direction de la Société Générale à la suite de l'annonce début avril de la suppression d'environ 700 postes, il apporte de « vraies garanties en matière de reclassement », a assuré Monique Motsch (CFDT), contactée par l'AFP. Il ne devrait pas se traduire par autant de départs, selon elle. « Priorité est donnée au reclassement interne », selon Philippe Fournil (CGT). « Depuis le 9 avril, les postes libres sont préemptés pour des personnes travaillant dans des services touchés par les suppressions à venir, qui sont prioritaires », a-t-il détaillé.

L'accord négocié permet également un départ en pré-retraite à 4 ans de l'âge légal. Quant aux départs volontaires, ils auront lieu dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective (RCC): les salariés pourront quitter le groupe bancaire pour suivre une formation, créer ou reprendre une entreprise ou changer d'employeur.

Le déploiement de ces réorganisations, touchant principalement les activités de financement et d'investissement (BFI) et celles de banque de détail et de services financiers internationaux (IBFS), doit débuter le 1er juillet, selon Philippe Fournil.

Engagée depuis 2015 dans un vaste plan de transformation de sa banque de détail en France, destiné à préserver sa rentabilité, la Société Générale a déjà annoncé pour la période 2015-2020 la suppression de près de 3.500 postes et la fermeture de 500 agences.