Les banques françaises ou étrangères installées dans l'Hexagone employaient 366.200 personnes fin 2017, en baisse de 1,2% sur une année d'après l'estimation de la Fédération bancaire française (FBF), contre -0,3% en 2016 et -0,6% en 2015.

Dans le détail, les banques commerciales rattachées à l'Association française des banques (AFB) employaient 196.400 personnes en fin d'année tandis que les établissements mutualistes (BPCE, caisses régionales de Crédit Agricole et Crédit mutuel) en comptaient 169.800, d'après les chiffres dévoilés mercredi.

Concernant le seul périmètre AFB, la baisse des effectifs s'est accélérée en 2017 (-1,0%) par rapport à 2016 (-0,6%), mais elle reste moins prononcée qu'en 2015 (-1,2%), 2014 (-1,5%) et 2013 (-2,5%). Les démissions concernent 36% des départs de personnels en CDI, en hausse de près de 5 points sur une année, devant les départs en retraite (29,3%), les « mobilités intra-groupe » (9,9%) et les licenciements autres que pour motif économique (9,5%).

A lire aussi : Pourquoi votre conseiller bancaire change tous les ans

La banque reste un secteur dynamique, estiment la FBF et l'AFB

Dans un communiqué, les organisations patronales ont relevé qu'avec « 42.200 recrutements en 2017 (+2,7% vs 2016), le secteur bancaire français est toujours un acteur dynamique du marché de l'emploi », les effectifs rattachés à la Fédération bancaire française (FBF) représentant « 1,9% de l'emploi salarié privé en France ».

Elles ont également mis en avant la qualité des emplois, « durables et qualifiés », sachant que « deux recrutements sur trois se font en CDI dans les banques, contre 2 sur 10 en moyenne, au niveau national », et que « plus de la moitié des recrutements » concernent des diplômés de niveau Bac +4/5.

Par ailleurs, « les contrats en alternance ont progressé de 20% entre 2013 et 2017 », ce qui prouve que le secteur bancaire « joue pleinement son rôle en matière d'emploi », d'après Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la FBF et de l'AFB, citée dans un communiqué.