La naissance de la Banque Populaire Grand Ouest, produit de la fusion entre les BP Ouest et Atlantique, sera entérinée le 5 décembre. La nouvelle banque, dont le siège se situera à Rennes, couvrira 12 départements du nord-ouest de la France, de la Vendée à la Normandie.

Le 5 décembre prochain, rapporte Les Echos, les sociétaires de la BPO et de la BPA se réuniront en assemblées générales pour entériner la création de la Banque Populaire Grand Ouest. Le nouvel ensemble, qui intégrera également les 75 agences des Crédits Maritimes Atlantique et Manche, couvrira l’ensemble des départements de la Bretagne et des Pays de la Loire, ainsi que deux départements normands, la Manche et l’Orne. Il comptera ainsi environ 340 agences et 750 000 clients. Son siège sera situé à Saint-Grégoire, dans la proche banlieue de Rennes, au sein d’un bâtiment récemment construit pour accueillir la BPO.

Cette fusion entre dans le cadre d’un vaste plan de rationalisation des réseaux de BPCE, qui va passer de 29 à 26 enseignes régionales (12 Banques Populaires et 14 Caisses d'Epargne) d'ici 2020. Objectif : faire des économies sur les réseaux et accélérer la transformation numérique du groupe.

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200 départs volontaires

Selon Maurice Bourrigaud, le directeur général de la BPO cité par Les Echos, la fusion devrait permettre « [des] économies d’échelle » et « d’augmenter de 25% en 3 ans [le] résultat d’exploitation ». Il n’y aura pas de fermeture d’agence, mais la Banque Populaire va négocier avec les syndicats un plan de 200 départs volontaires (sur environ 3 400 salariés) sur 3 ans. 400 salariés vont également devoir « changer de métier » pour intégrer la nouvelle organisation. Le rapprochement va également nécessiter de dépenser 63 millions d’euros, pour mener à bien en septembre 2018 la fusion des deux systèmes informatiques, former les salariés et « aligner le socle social » des deux entités.