N26 remporte un certain succès en France : la néobanque allemande vient d’annoncer qu’elle ouvrait actuellement 3 000 comptes par semaine dans l’Hexagone.

Sans publicité, sans points de vente physiques, N26 est en passe de réussir son pari en France. La néobanque basée à Berlin vient d’annoncer, à l’occasion du salon Viva Technology à Paris, que sa base de clients croissait actuellement de 3 000 clients par semaine dans l’Hexagone, qui viennent s’ajouter aux 30 000 revendiqués par l’enseigne en mars dernier. Un rythme rapide qui va permettre à N26 de dépasser les 100.000 clients français cette année.

« Notre progression rapide sur le marché français montre un véritable besoin pour une banque 100% digitale à l’échelle européenne », commente Valentin Stalf, CEO et fondateur de N26, dans un communiqué qui annonce aussi que la banque va continuer « à intensifier [ses] efforts en France (…) » avec l’élargissement de son catalogue à « d’autres produits tels que le crédit, l’épargne et l’investissement (…) ».

Economies d'échelle

Cette forte croissance est une nécessité pour N26, dont le modèle économique est largement fondé sur les économies d’échelle. « Les bénéfices de l’absence du coût lié à un réseau obsolète d’agences combiné aux coûts infimes de tenue de compte rendus possibles par les technologies derniers cris sont directement répercutés aux clients », détaille le communiqué de l’enseigne, dont l’offre de base est accessible gratuitement et sans condition de revenus.

N26 tire ainsi ses revenus des frais d’interchange, « payés par les commerçants lorsqu’un client utilise sa Mastercard pour le payer », de N26 Black, un compte premium payant, ainsi que de l’intégration dans l’offre de « produits bancaires digitalisés développés en interne [ou] en partenariat avec les fintechs les plus innovantes ».