La Caisse d’Epargne CEPAC a annoncé les premiers résultats financiers de l’année 2016, qui l’a vu racheter la Banque de la Réunion, la Banque des Antilles françaises et la Banque de Saint-Pierre et Miquelon. Se targuant de résultats en hausse, cette caisse régionale annonce des « objectifs ambitieux ».

En 2016, suite à l’acquisition de ces activités outre-mer, la Caisse d’Epargne CEPAC est devenu la « deuxième caisse » du groupe BPCE, derrière la caisse d’Ile-de-France, comme le revendique l’enseigne dans un communiqué diffusé la semaine passée. « Avec cette opération, elle a en effet vu son parc d’agences croître de 20%, son portefeuille renforcé de plus de 200 000 nouveaux clients, ses encours de crédit clientèle faire un saut de 20% et son bilan atteindre 35 milliards d’euros, en hausse de 15% par rapport à 2015 », souligne le communiqué.

En 2016, et en particulier « grâce à cette acquisition », le PNB (équivalent du chiffre d’affaire pour les banques) de la Caisse d’Epargne CEPAC « a augmenté de 25% pour atteindre 788 millions d’euros ». Désormais implantée sur l’arc méditerranéen et en outre-mer, pour 2 millions de clients à ce jour, la CEPAC compte « poursuivre la conquête de nouveaux clients », en particulier les « jeunes » et les « premium ». La Caisse d’Epargne CEPAC annonce en outre à l’occasion de ses résultats financiers sa volonté d’accélérer le « virage digital » en « modernisant ses agences », ou en proposant un centre de relation client accessible de 5h à 23h « en complément de la banque digitale 24/24 ».

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