Hier, la Ville de Paris puis le Crédit municipal de Paris ont confirmé que la fermeture de CMP Banque est à l’étude, suite à des informations diffusées dans la presse à ce sujet. « Ma tante » a toutefois rappelé que cela ne concerne que sa filiale de prêts bancaires, et non ses activités d’épargne solidaire ou de prêt sur gage.

« L’établissement public Crédit municipal de Paris a réalisé un résultat positif sur l’exercice 2014, dans la continuité des exercices précédents, avec un excédent de 6 millions d’euros. » Comme à chaque fois que la mauvaise santé financière de sa filiale CMP Banque est relayée dans les médias, le Crédit municipal de Paris s’empresse de rassurer ses clients en diffusant des précisions sur son site.

CMP Banque, filiale bancaire de droit privé de « Ma tante », examine effectivement « les conditions et modalités de mise en œuvre d’une gestion extinctive de son activité », comme cela a été indiqué dans la presse.

Lire à ce propos : La mairie de Paris confirme étudier la fermeture de CMP Banque

Un message similaire a été diffusé sur les différents sites liés au Crédit municipal de Paris, comme sur Epargne-solidarité.fr : « Les activités de prêt sur gage, d'épargne solidaire, de microcrédit personnel et d'accompagnement aux personnes surendettées du Crédit Municipal de Paris, activités différentes et séparées de celles de CMP Banque, se portent bien. » Dans son communiqué, la mairie de Paris a même souhaité que « ces activités soient davantage confortées à l’avenir ». La municipalité a par ailleurs assuré qu’elle « prendra ses responsabilités de tutelle pour garantir le niveau des fonds propres du Crédit municipal de Paris ».

« Aucun impact » sur les clients CMP Banque

L’activité CMP Banque est quant à elle principalement concentrée sur le regroupement de crédits et le prêt personnel. « Il n’y aurait aucun impact pour les clients de CMP Banque », ajoute par ailleurs la filiale dans un communiqué diffusé sur son site dédié, en évoquant l’éventualité d’une fermeture : « La gestion des crédits et des financements serait assurée jusqu’à leur échéance finale dans les mêmes conditions de service qu’aujourd’hui. »