Selon une étude Kaspersky Lab, 62 % des sondés redoutent la fraude financière sur Internet, tandis que 49 % se sentent vulnérables.

C’est un fait : les fraudes financières sur Internet font peur. L’enquête « Consumer Security Risks 2014 », réalisée par Kaspersky Lab et B2B International (1) appuie cette thèse : elle souligne un recul de la confiance des consommateurs dans « la sécurité des transactions financières en ligne ».

Près de 6 personnes interrogées sur 10 craignent la fraude. La moitié des sondés se sentent ainsi vulnérables lorsqu’ils achètent sur Internet, tandis que 42% paieraient plus souvent en ligne s’ils étaient mieux protégés contre la cyberfraude. L’étude précise que « le niveau de protection contre la cyberfraude est un facteur important pour les consommateurs au moment de choisir un site de e-commerce ou un opérateur de services financiers ». D’ailleurs, plus d’un tiers n’hésite pas à abandonner une opération financière au beau milieu s’ils ont des doutes sur la fiabilité du système de sécurité.

Les banques responsables pour un sondé sur cinq

De la même manière, 60% des consommateurs favorisent les entreprises offrant des mesures de sécurité supplémentaires pour protéger leurs données financières. Et trois quarts des sondés « attendent, de la part des banques, des systèmes de paiement et des boutiques en ligne, une protection de leur ordinateur ou appareil mobile contre la fraude financière ».

« L’une des solutions pour les prestataires de services de paiement consiste à proposer des couches supplémentaires de sécurité spécialement conçues pour protéger contre la fraude financière les transactions bancaires et les paiements réalisés en ligne ou à partir d’appareils mobiles. La présence de ce surcroît de protection axé sur les transactions assure aux utilisateurs, de manière immédiate et visible, que leur argent est en sûreté » souligne Tanguy de Coatpont, directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

En cas de fraude, 20% des consommateurs désignent la banque comme responsable, 15% se considèrent eux-mêmes responsables, alors que 60% se sentent autant responsables que les banques.

(1) Enquête réalisée en ligne de mai à juin 2014 auprès de 11.135 consommateurs répartis dans 23 pays.