Selon un communiqué publié mercredi, la Société Générale a enregistré un repli de 13,3% de son bénéfice net au premier trimestre, à 315 millions d'euros, plombé par une importante dépréciation de ses activités en Russie.

Cette dépréciation d'écart d'acquisition a eu un impact négatif sur le résultat de la banque française à hauteur de 525 millions d'euros. Après cette opération, le groupe précise ne plus avoir de survaleur liée à la Russie dans ses comptes. Société Générale justifie cette dépréciation par la dévaluation du rouble, le ralentissement de la croissance dans ce pays et la hausse de la prime de risque sur la Russie, liée aux tensions actuelles en Ukraine.

Pour autant, la banque au logo rouge et noir, qui a porté à 99,4% sa participation dans sa filiale russe Rosbank en avril, estime que les perspectives y restent « porteuses ». Elle entend détailler le 13 mai sa feuille de route pour ce pays, à l'occasion de la divulgation de son plan stratégique. Mercredi, elle a déjà révélé y viser un rendement des fonds propres supérieur à 10% en 2016.

Au niveau opérationnel, le produit net bancaire du groupe (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) ressort en hausse de 14%, à 5,68 milliards d'euros. Le coût du risque (provisions pour risques d'impayés, NDLR) s'affiche lui en repli de 28%, la baisse étant notamment jugée « significative » sur la clientèle des entreprises en France.