Fort de 12 partenariats avec des acteurs de la lutte contre l’exclusion bancaire, Nickel estime qu’un client sur 10 ouvre un compte sur les conseils d’un CCAS ou d’une association.

Un « compte sans banque » conçu pour les exclus et les déçus des enseignes traditionnelles : c’est ainsi que le compte Nickel aime à se présenter depuis son lancement en février 2014. Du marketing ? Sans doute, mais pas seulement. La néobanque, en effet, prend soin de concrétiser cet engagement dans la vraie vie, par le biais de partenariats avec des acteurs de terrain dans la lutte contre l’exclusion bancaire.

Un credo que son rachat par BNP Paribas en juillet 2017 n’a pas changé. En 2018, Nickel a ainsi signé des conventions avec 12 partenaires, rappelle un récent communiqué de l’enseigne. Parmi eux, des acteurs spécialisés dans l’accompagnement budgétaire (CRESUS, Crédit Budget Partage, APIB 44), le microcrédit et le prêt sur gage (ADIE, Crédit Municipal de Bordeaux ou l’accompagnement de publics spécifiques, à l’image de Fraveillance ou K d'Urgence.

Un apport non négligeable

L’apport de ses partenariats, qui permettent aux acteurs de terrain de bénéficier d’un surcroît d’exposition, n’est pas négligeable pour Nickel. « Dans le cadre de ces partenariats, les professionnels de l'action sociale et/ou acteurs associatifs préconisent l'ouverture d'un compte Nickel aux personnes qu'ils accompagnent : demandeurs d'emploi, personnes en surendettement, familles monoparentales, réfugiés, allocataires des minimas sociaux… », détaille la néobanque dans son communiqué.

Résultat : ce sont aujourd’hui « près de 10% des clients Nickel [qui] ont ouvert leur compte sur les conseils de leur assistant social, de leur Centre Communal d'Action Social (CCAS), ou d'une association ».

Une alternative à la disparition des DAB ?

Autre pan du discours de Nickel sur son action en matière d’inclusion bancaire : le compte de paiement aime également à se présenter comme « une alternative à la désertification bancaire », alors que le nombre de distributeurs de billets baisse, surtout à la campagne. Cela grâce à sa présence chez « 5 000 bureaux de tabac partenaires (…), présents sur tous les territoires, notamment dans les milieux ruraux, et [permettant] aux clients Nickel de retirer de l'argent à leurs guichets », détaille un communiqué. Un service facturé, il faut le rappeler, 0,50 euro pièce.