Les supports euro-croissance de l’assurance-vie seront bientôt rénovés, par le biais du projet de loi Pacte. En attendant, la collecte nette progresse doucement.

Fin 2014, année de l’entrée en vigueur des textes réglementaires créant les fonds euro-croissance, les assureurs recensaient 90 000 contrats d’assurance-vie concernés pour 1 milliard d’euros d’encours. Un bilan qui était alors principalement dû à la transformation des ex-fonds euro-diversifiés, la « version 1 » de l’euro-croissance.

Il aura donc fallu 3 ans à ce « troisième pilier de l’assurance-vie », aux côtés du fonds en euros et des unités de compte, pour doubler ses encours. Selon les chiffres clés de la Fédération française de l’assurance (FFA), à la fin de l’année 2017, 183 000 contrats d’assurance-vie sont investis pour tout ou partie en fonds euro-croissance, pour 2,2 milliards d’euros.

L’année 2017 marque ainsi une légère accélération de la progression de ce support. Si l’encours augmente de façon relativement constante, la FFA recense 44 000 nouveaux contrats, contre 16 000 seulement en 2016. Des statistiques qui restent toutefois anecdotiques à l’échelle de l’assurance-vie : plus de 54 millions de contrats sont recensés en France par l'ACPR, le régulateur du secteur, pour plus de 1 7000 milliards d’euros d’encours. Le projet de loi Pacte prévoit de simplifier le fonctionnement de l’eurocroissance, afin de rendre ces supports plus attractifs.

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