Lancés parallèlement à l’euro-croissance, en 2014, les contrats vie-génération restent très minoritaires sur le marché de l’assurance-vie. Fin 2016, la Fédération française de l’assurance (FFA) dénombre seulement 2 624 contrats, pour un encours de 445 millions d’euros.

« Les contrats vie génération : un produit de niche ». Cette formule est tirée du rapport distribué en janvier 2016 par les assureurs lors de leur conférence annuelle. Créés suite à la « réforme de l’assurance-vie » portée par le gouvernement Ayrault fin 2013, les premiers contrats vie-génération sont apparus sur le marché lors du second semestre 2014. Ils ont pour particularité d’être entièrement investis sur des unités de compte (UC), dont un tiers d’UC fléchés vers le financement de PME ou ETI, vers le logement social ou encore vers l’économie sociale et solidaire. Très risqué, ce contrat ouvre toutefois droit à un abattement supplémentaire sur les droits de succession. Il est donc de fait destiné à un public aisé et concerné par les problématiques de transmission de patrimoine.

Lors de cette conférence, les assureurs livraient des résultats modestes pour ce « produit de niche », qui fêtait alors ses 18 mois d’existence : environ 2 000 contrats fin 2015, pour 311 millions d’euros d’encours. A l’époque, 28% des assureurs disposaient alors d’un contrat vie-génération dans leur catalogue.

En 2016, le nombre de contrats vie-génération a continué à progresser, pour grimper très exactement à 2 624 assurances-vie selon les « données clés 2016 » de la FFA, publiées en ce début septembre. L’encours a lui progressé plus significativement, de l’ordre de 43%, pour atteindre 445 millions d’euros.

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