Demain, l’association d’épargnants Afer va remettre une pétition aux deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle. Principale requête : la stabilité fiscale.

L’Afer prend date avec les finalistes de l’élection présidentielle, en vue de la future accession au pouvoir de l’un d’entre eux. Ce mercredi, l’association distribuant le célèbre contrat Afer et revendiquant 730.000 adhérents, va remettre à Marine Le Pen et Emmanuel Macron une pétition « pour la protection de l’assurance-vie ».

Cette pétition, lancée la semaine passée et pour laquelle le nombre de signataires n’a pas encore été dévoilé, demande aux deux candidats de s’engager « formellement » sur six points. Le premier d’entre eux, et sans nul doute le plus important pour l’Afer, est la « stabilité des règles fiscales », tout « en garantissant le principe constitutionnel de non rétroactivité ».

Indexer les abattements sur l’inflation

Cet engagement, même s’il revient constamment dans les prises de position de l’Afer, vise sans grande ambiguïté le projet de « flat tax » d’Emmanuel Macron, même si ce dernier l’a limité aux nouveaux versements et aux contribuables disposant de plus de 150.000 euros en assurance-vie. La candidate du Front National n’a elle pas annoncé de mesure fiscale concernant l’assurance-vie, même si elle compte en « diriger une part » vers « le capital-risque et les start-ups », sans préciser par quel biais.

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Si l’Afer réclame la stabilité fiscale, elle demande aussi la « suppression du prélèvement de 7,5% après 8 ans » de détention si le contrat « rémunère le risque et encourage l’économie productive de richesse et d’emploi ». Les 4 autres engagements reprennent des propositions déjà contenues dans le « pacte de l’épargne » qui avait été transmis à l’actuel gouvernement à l’automne 2015. Il s’agit de tenir compte de l’inflation pour réévaluer les principaux abattements et seuils d’exonération fiscale applicables à l’assurance-vie.

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