WeSave, qui se revendique comme une « plateforme de gestion privée en ligne », cherche à rendre son offre compatible avec une utilisation 100% mobile. La plateforme vient de lancer la souscription sur smartphone.

Ouvrir un contrat d’assurance-vie à distance rime souvent avec une imposante pile de documents à remplir à envoyer par courrier. Plusieurs acteurs tentent de faciliter cette procédure avec la souscription entièrement en ligne, grâce à la signature électronique. Se positionnant volontairement comme « haut de gamme », avec un ticket d’entrée de 10.000 euros, la plateforme WeSave décline désormais aussi sa procédure d’ouverture sur mobile.

Le souscripteur « paramètre son profil d’épargnant en quelques clics et prend en photo ses pièces justificatives avant de signer électroniquement son contrat d’assurance-vie », le tout en « moins de 10 minutes », promet WeSave. L’interface permet effectivement une navigation rapide et une lecture facilitée sur tablette ou smartphone, en posant tout de même les multiples questions nécessaires avant d’investir sur un placement risqué (profil d’investisseur, situation personnelle, questionnaire de risque, etc.), en définissant la clause bénéficiaire du contrat, etc. La durée de la procédure peut donc évidemment dépasser les 10 minutes si l’on doit chercher les documents (pièce d’identité, justificatif de domicile, RIB et facture de téléphone) ou informations nécessaires.

« Depuis notre lancement, nous avons réuni de nombreux clubs utilisateurs qui ont majoritairement voté pour une version mobile », commente Zakaria Laguel, co-fondateur et directeur général de WeSave, dans le communiqué diffusé la semaine passée. « Nous avons répondu à ce besoin afin d'accompagner nos clients dans leurs exigences. »

Si la souscription en ligne reste rare sur le marché de l’assurance-vie, les plateformes proposant une gestion automatique de l’épargne comme WeSave, Yomoni ou Marie Quantier mettent en avant leurs développements en ce sens. WeSave souhaite toutefois se distinguer de cette famille des « robo-advisors » en proposant les « conseils personnalisés » d’un « conseiller en gestion de patrimoine dédié ».

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