Généalogistes de France, qui réunit six syndicats du secteur, a diffusé lundi un communiqué mettant en garde contre de faux généalogistes tentant d’extorquer des fonds « à des héritiers soit disant bénéficiaires d’un contrat d’assurance-vie souscrit à l’étranger ».

Des personnes mal intentionnées ciblent actuellement des héritiers potentiels selon un communiqué de Généalogistes de France, ancienne Union des syndicats de généalogistes professionnels (USGP). Ces usurpateurs proposent à leurs victimes de « révéler leurs droits », évoquant notamment une assurance-vie souscrite à l’étranger et dont ils seraient bénéficiaires. Mais, pour cela, ils réclament le règlement « d’une avance sur rémunération, correspondant à une partie du capital à recevoir ». Et l’association d’ajouter : « Pour rassurer les hésitants, ils proposent une mise en relation avec un avocat dont l’identité est usurpée en tenant à l’écart le notaire chargé de la succession. »

Généalogistes de France conseille à « toute personne sollicitée » de cette manière de vérifier que le présumé généalogiste dispose bien d’une « carte professionnelle » et qu’il est « membre d’un syndicat affilié ». L'union syndicale conseille aussi de contacter le « notaire chargé de régler la succession », ou d’écrire au groupement (1) pour vérifier l’identité dudit généalogiste.

L’union syndicale rappelle à cette occasion qu’un « généalogiste intervenant sur mandat du notaire ne demande jamais d’honoraires sous forme d’avance dans le cadre d’un contrat de révélation de succession ». Le groupement apporte en outre une précision concernant l’assurance-vie et la succession : « Lorsque le généalogiste contacte le bénéficiaire d’un contrat à la demande d’une entreprise d’assurance-vie, c’est [cette dernière] qui entrera toujours par la suite en relation avec ce bénéficiaire en vue du règlement du capital ou de la rente dus ».

(1) genealogistes-france.org