Yomoni, l’une de ces fintech visant le marché la gestion d’épargne en ligne, vient de lancer son offre : un contrat d’assurance-vie 100% digital, basé sur des produits indiciels, géré sous mandat par la start-up moyennant des frais « très compétitifs ». L’objectif : collecter près d’un milliard d’euros d’ici 5 ans.

Yomoni-Vie. C’est le nom du contrat d’assurance-vie qu’a ouvert hier aux souscriptions la start-up éponyme, Yomoni. Et c’est avec ce produit que l’entreprise, qui s’affiche comme la « première société de gestion 100% digitale en France » (agréée par l’AMF le 18 août 2015), compte démocratiser la gestion de patrimoine. « La majorité des Français ayant un patrimoine limité, ils ont plus difficilement accès au conseil et leur épargne est principalement placée à court terme sur des produits à faible rendement », explique la startup dans son communiqué. Pour répondre à ce besoin, elle met ainsi en avant trois « points forts » de son nouveau contrat d’assurance-vie, accessible à partir d’un versement de 1.000 euros :

  • Une offre s’approchant du sur mesure, avec 10 portefeuilles types correspondant à différents niveaux de risque, proposés aux clients en fonction de leur profil et de leur projet patrimonial et sur lesquels Yomoni effectue un suivi quotidien « en s’appuyant sur un réseau d’experts économiques et financiers de premier plan ».
  • Une expérience client que l’entreprise veut « de qualité », avec la possibilité de consulter à tout moment son portefeuille depuis son ordinateur ou son smartphone et d’effectuer des versements en ligne via un espace sécurisé. Yomoni promet également « un service client localisé en France, disponible par téléphone, par email, par chat et via les réseaux sociaux ».
  • Enfin, une tarification « compétitive et transparente », annoncée à 1,6% maximum par an, se décomposant en 0,6% pour la gestion du contrat d’assurance-vie, 0,7% pour le mandat d’arbitrage et 0,3% pour les frais « inclus dans les instruments sous-jacents ».

Yomoni-Vie, contrat souscrit chez Suravenir – filiale du Crédit Mutuel Arkéa qui compte parmi les premiers actionnaires de la start-up – se base en effet sur un catalogue de supports indiciels (ETF), conçus pour répliquer au plus près les indices de marché. « Ces produits combinent liquidité, faibles frais et grande diversification : des atouts indispensables à une gestion de long terme de l’épargne », explique-t-on chez Yomoni. Toutefois, comme elle le rappelle sur son site web, ces supports n’offrent pas de garantie en capital, à la différence d'un fonds en euros.

A peine son premier produit lancé, Yomoni annonce déjà un enrichissement de sa gamme pour début 2016, avec une offre de gestion de comptes-titres et de PEA. De quoi, selon la start-up, lui permettre de viser le milliard d’euros d’actifs sous gestion en Europe d’ici 5 ans.