Suite à l’interdiction de différencier la tarification en fonction du sexe, les primes ont grimpé de 6% pour les femmes et baissé de 6% pour les hommes, selon une étude.

En assurance, l’une des règles de tarification élémentaires consiste à adapter son coût au risque. C’est pour cette raison par exemple que l’assurance emprunteur revient plus cher lorsqu’elle est souscrite passés 45 ans. Mais les assureurs ne peuvent pas faire tout ce qu’ils veulent pour autant.

Par exemple, alors que statistiquement les femmes ont un meilleur comportement au volant, ils ne peuvent pas appliquer une surprime aux hommes, toute chose égale par ailleurs. Mais cela n’a pas toujours été le cas. A profil identique, jusqu’à fin 2012 - c’est-à-dire avant un que la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) sévisse –, l’assurance auto revenait moins chère à une conductrice qu’à un conducteur.

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Ce 19 novembre, une étude du comparateur Assurland évalue les répercussions financières provoquées par cette décision de la CJCE. Verdict. Afin d'annuler l’écart existant entre les deux sexes qui était de 12% avant 2013 les assureurs ont depuis augmenté de 6% les primes des femmes et baissé de 6% celles des hommes. Sur le segment des jeunes automobilistes où les différences de sinistres entre hommes et femmes sont traditionnellement les plus élevées, le surcoût est encore plus conséquent. Les primes des conductrices ont bondi de 24% par rapport aux hommes. En revanche, concernant les bons conducteurs (bonus 50 et âgés de 45 à 50 ans), la hausse comparée aux automobilistes de sexe masculin n’est que de 3% depuis 2013.

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