Accident, vol, incendie… Bien assurer son véhicule est essentiel, peut-être encore plus si vous optez pour une voiture en location avec option d'achat (LOA).

Pour un nombre croissant d’automobilistes français, choisir un véhicule en LOA est synonyme de simplicité et de sérénité. Avec un véhicule neuf renouvelé régulièrement et des tarifs attractifs, la location avec option d’achat (LOA) a des arguments pour séduire les conducteurs. Certains points de vigilance doivent toutefois être évoqués. Parmi eux, l’assurance. En effet, par définition, le conducteur n’est pas le propriétaire de la voiture, mais son locataire. Et ça change tout.

L'assurance est obligatoire

Qu’il s’agisse d’un véhicule dont vous êtes propriétaire ou locataire, la réglementation n’effectue pas de distinction : le véhicule doit être assuré. Dans un contrat de LOA, cette obligation incombe au locataire, et non pas à l’organisme de financement. L’assurance minimale est l’assurance auto au tiers. En effet, celle-ci inclut la garantie Responsabilité Civile (souvent abrégée « RC ») nécessaire pour circuler selon l’article L. 211-1 du Code des assurances. Outre la garantie de responsabilité civile de l’assuré et des autres conducteurs du véhicule ainsi assuré, le tiers couvre les dommages matériels et corporels qui peuvent être créés durant la conduite ou le stationnement du véhicule. Résultat, en cas d’accident responsable, les dommages corporels subis par autrui et les dommages matériels au véhicule tiers sont couverts par l’assurance. En revanche, le véhicule du conducteur ne l'est pas.

Le boom de la LOA

Pour rouler avec un nouveau véhicule, les automobilistes ont l’embarras du choix : autofinancer leur achat, recourir au crédit auto, au prêt personnel ou opter pour la location longue durée ou une LOA. Elle est d’ailleurs plébiscitée par les consommateurs. Entre janvier et juillet, 90% de la production totale de financements d’automobiles neuves était de la LOA, d’après les statistiques de l’Association française des sociétés financières (ASF) qui fédère quelque 280 établissements de crédit. Au terme de la durée fixée, le locataire peut restituer le véhicule en optant pour une nouvelle LOA ou non, mais également lever l’option d’achat. Dans ce dernier cas, moyennant le paiement d’une somme définie à l’avance, il devient propriétaire de sa voiture.

Lire aussi : la LOA est-elle vraiment une bonne affaire ?

Si le choix d’une formule d’assurance auto ayant un excellent rapport tarif/garanties est essentiel pour tout véhicule, ce choix revêt donc une importance accrue dans un contrat de LOA. En effet, si le locataire choisit de ne pas lever l’option d’achat au terme de son contrat, il devra restituer le véhicule. Or, l’état de ce dernier a une importance capitale : en fonction des défauts (rayures, carrosserie abîmée, état des jantes…), des pénalités financières parfois conséquentes sont appliquées. Opter pour une formule offrant la meilleure prise en charge des sinistres est donc essentielle. Vous pourrez ainsi effectuer les réparations nécessaires à moindre coût en cas d’accrochage ou d’accident.

Assurance auto : économisez jusqu'à 380 € grâce à notre comparateur en ligne

Véhicule détruit ou volé : comment ça marche ?

Lorsqu’un véhicule en LOA est détruit (incendie, accident où le véhicule est déclaré épave…) ou volé, l’assurance auto se charge d’indemniser le locataire. Cependant, le contrat de LOA continue tout de même à courir. Charge au locataire de continuer à régler les mensualités jusqu’au terme du contrat. Difficile dès lors de souscrire un nouvel emprunt ou une nouvelle LOA pour remplacer sa voiture. Dans ce contexte, il existe une formule d’assurance spécifiquement dédiée : l’assurance perte financière. Elle prévoit de rembourser la différence entre la valeur vénale et celle du véhicule quand il était neuf. Cette option peut être proposée par l’organisme de financement ou par votre compagnie d’assurance.

Lire aussi : Quatre trucs imparables pour faire de grosses économies sur votre assurance auto