L'Insee s'est intéressé au salaire brut horaire moyen d’un salarié du secteur privé selon les départements. Les résultats réservent quelques surprises.

C’est une étude (1) instructive que vient de publier l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). On apprend ainsi qu’en 2016, en France, le salaire brut horaire moyen d’un salarié du secteur privé (y compris les entreprises publiques) s’élevait à 19,6 euros, contre 19,4 euros en 2015.

Mais ce chiffre cache de fortes disparités selon le lieu de travail. Sans surprise, c’est en Ile-de-France où la rémunération est la plus importante avec un salaire brut horaire moyen de 25,1 euros. Cependant, on constate de très gros écarts en fonction des départements. Sur la première marche, on trouve les Hauts-de-Seine avec un brut moyen par heure de 30,8 euros. A suivre, il y a Paris (26,6 euros), les Yvelines (23,9 euros), la Seine-Saint-Denis (23,2 euros), le Val-de-Marne (22 euros), l’Essonne (21,8 euros) ou encore le Val-d’Oise (20,1 euros). La Seine-et-Marne ferme la marche avec un salaire moyen de 19,1 euros.

Ce dernier département reste malgré tout plus important que le salaire brut moyen en régions - hors salaires « Parisiens » donc - qui était de 17,8 euros en 2016. Il est bien plus haut (20,5 euros) dans le Rhône ou en Haute-Garonne qui bénéficie de la forte présence du secteur aéronautique. Par ailleurs, dans les Bouches-du-Rhône, il atteint 19,2 euros et 18,3 euros dans le Nord.

La Côte-d’Or, la Lozère et le Cantal se retrouvent à égalité, en queue de peloton, avec un salaire brut moyen de 15,1 euros par heure. C’est moins qu’Outre-mer où l’Insee a calculé un salaire brut horaire moyen de 19,1 euros en Guyane, 18,1 euros pour la Guadeloupe et la Martinique, et 16,7 euros à La Réunion.

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(1) Le champ de l'étude concerne les salariés du secteur privé ou d'une entreprise publique, hors agriculture, y compris bénéficiaires de contrats aidés et chefs d'entreprises salariés. Sont exclus les apprentis, les stagiaires, les salariés agricoles et les salariés des particuliers employeurs. Les habitants de Mayotte n'ont pas été pris en compte.