Les foires aux vins sont l'occasion de trouver des bouteilles de qualité à des prix allant de 5 à 20 euros. Mais pour éviter les arnaques, il faut adopter les bons réflexes.

La saison des foires aux vins est lancée. Les acteurs de la grande distribution, les sites de ventes en ligne ou encore les cavistes sont en ordre de bataille pour ce rendez-vous incontournable de la rentrée au cours duquel plus de 50 millions de bouteilles vont être vendues.

Pour attirer les clients dans les linéraires, chaque acteur a son calendrier. Les enseignes du groupe Casino et Biocoop se sont déjà lancées. Carrefour ou encore Intermarché vont suivre, avant Leclerc début octobre – à l’origine de la première foire aux vins en 1973 –, puis Monoprix qui fermera le bal du 9 au 27 octobre.

Et il y en a pour tous les goûts. Au-delà des grandes appellations, c’est l’occasion de découvrir des petits vignerons indépendants. La tendance verte est aussi au rendez-vous. « Des références en biodynamie, HVE, sans sulfites ajoutés et vegan font partie de la sélection de plusieurs enseignes désireuses de mettre en avant des crus plus respectueux des hommes et de l’environnement », rapporte Le Figaro.

Pensez aux conseils du sommelier

Et niveau prix, pas besoin de casser son livret A pour se faire plaisir. « La période où l'on pouvait y trouver des crus classés de Bordeaux à des prix sacrifiés est révolue. Mais les foires aux vins ont su se réinventer avec une offre de qualité couvrant toute la production française à des prix allant de 5 à 20 euros en moyenne », explique, au Parisien, Thierry Desseauve, auteur du guide Bettane et Desseauve.

Mais comment s’y retrouver parmi cette offre pléthorique ? Intermarché suggère aux néophytes de se fier « aux conseils des sommeliers souvent présents à cette occasion » dans les magasins. Si vous choisissiez tout seul, le mieux c’est encore de s’informer. Il existe un tas d’applis qui notent les vins, comme celle du Guide Hachette. Vérifiez ensuite que les étiquettes comportent bien les mentions légales (volume, alcoométrie…), mais aussi l’appellation. « Le nom du vigneron doit figurer sur l'étiquette, il doit être fier de son vin. Alors, si une étiquette ne mentionne aucun nom, mais un simple code postal, passez votre chemin », ajoute Thierry Desseauve.