Si le quinquennat d'Emmanuel Macron a d'abord été marqué par une baisse de la fiscalité sur les entreprises, dans un « deuxième temps » c'est désormais aux ménages de bénéficier de cette baisse, a souligné vendredi sur RTL le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.

« Les Français ont depuis plusieurs mois demandé un rééquilibrage de la politique économique et sociale, et il faut qu'on les écoute », a déclaré Gérald Darmanin au micro de RTL. « Il y a eu un premier temps du quinquennat qui était la baisse de la fiscalité pour le capital et pour les entreprises, la plus grande qu'aucun gouvernement n'ait faite », selon le ministre. « Le deuxième temps du quinquennat, c'est effectivement une baisse d'impôts pour les ménages, c'est-à-dire pour les particuliers », a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait déclaré en juin à l'Assemblée nationale que les impôts des ménages baisseraient au total de 27 milliards d'euros sur le quinquennat, notamment grâce à la suppression progressive de la taxe d'habitation et à la diminution de l'impôt sur le revenu de 5 milliards d'euros annoncée fin avril par Emmanuel Macron.

Jeudi lors de sa venue à la Rencontre des entrepreneurs de France, nouvelle mouture de l'université d'été du Medef, le ministre avait été interpellé par les patrons, qui souhaitent une baisse plus rapide de la fiscalité pesant sur les entreprises et le capital. « J'ai appelé certains patrons ou représentations syndicales patronales à ne pas être égoïstes », a indiqué vendredi Gérald Darmanin.