Avec les fortes chaleurs, les particuliers font tourner à fond les ventilateurs et autres climatiseurs. A l'arrivée, la demande d'électricité, durant l'été, n'a jamais été aussi élevée.

C’est un autre effet de la canicule. Après la flambée des ventes de glaces et de bouteilles d’eau, voici que la consommation électrique bat des records pour la saison estivale.

Selon les données de RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension, une pointe a été atteinte mercredi à 12h45, avec 59 715 mégawatts. C'est un peu plus que le pic du 22 juin 2017 avec 59 500 mégawatts. Lors du précédent épisode de fortes chaleurs, survenu dans l’Hexagone le 27 juin, la demande avait atteint 59 460 mégawatts.

Ce record enregistré hier a d’ailleurs de bonnes chances d’être dépassé aujourd’hui. Le mercure est parti pour passer au-dessus des 40 degrés sur une partie de la France. Vingt départements sont d’ailleurs en vigilance rouge. Cette hausse de la consommation d’électricité est liée principalement à l’utilisation des climatiseurs et des ventilateurs dont les ventes ont été multipliées par 6 la dernière semaine de juin, par rapport à la même période de l'an dernier.

Des gestes simples pour réduire sa consommation

Résultat, « pour chaque degré au-dessus des températures normales de saison, RTE observe une hausse de consommation de 500 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation en électricité de la ville de Bordeaux ». Pour éviter de mauvaises surprises sur votre facture d’énergie, il conseille plusieurs gestes simples afin de maitriser sa consommation d'électricité. Vous pouvez ainsi éteindre les appareils en veille, débrancher le chargeur du téléphone lorsque ce dernier est chargé, activer la touche « éco » du lave-linge et du lave-vaisselle, limiter l’envoi d'emails avec des pièces jointes trop lourdes, ne pas laisser les réfrigérateurs ou congélateurs ouverts trop longtemps…

Malgré tout, RTE n’anticipe pas un bond de la consommation d’électricité lors des étés à venir. La hausse liée à la croissance du nombre de ventilateurs et de climatiseurs (+ 60% de consommation annuelle entre aujourd’hui et 2035 pour les particuliers) devrait être équilibrée par l’amélioration de la performance énergétique des appareils électriques (-60% de consommation annuelle pour les sèche-linges, -70% pour les écrans de télévision…).

Au final, sachez que ce pic de consommation estivale reste bien inférieur à ceux enregistrés en hiver, lors des vagues de froid. Ils peuvent alors atteindre les 100 000 mégawatts.

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