La semaine dernière, le litre de gazole, le carburant le plus vendu, a vu son prix progresser de 1,93 centime, en moyenne. Mais la baisse des prix du pétrole, depuis plusieurs jours, pourrait bien changer la donne.
C’est une mauvaise nouvelle pour le portefeuille des automobilistes qui prennent la route des vacances. Les prix à la pompe sont orientés à la hausse. La semaine dernière, le gazole, qui représente 80% du volume des ventes, a augmenté de 1,93 centime, par rapport à la première semaine de juillet, à 1,4227 euro le litre. Un niveau encore loin du record d’octobre 2018 à 1,5331 euro le litre qui avait été le catalyseur du mouvement des Gilets jaunes.
De son côté, le prix du litre d'essence sans plomb 95 a flambé la semaine dernière, avec un bond de 2,89 centimes à 1,5207 euro. Pour sa part, le SP95-E10, qui contient 10% d'éthanol, a grimpé de 2,37 centimes à 1,5207 euro. La progression la plus limitée (+1,38 centime) est à mettre à l’actif du sans-plomb 98 avec une moyenne à 1,5852 euro le litre. Ce mouvement haussier trouve son origine, notamment dans la décision début juillet des pays producteurs de pétrole de l’Opep et de ses alliés, comme la Russie, de réduire leur offre pour maintenir les cours de l’or noir vers le haut.
De l'essence à prix coûtant
Mais depuis plusieurs jours, la mécanique s’enraye. Jeudi, pour la sixième séance de suite, les prix du pétrole ont reculé en réaction aux tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. Ainsi, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a chuté de 2,72% par rapport à la veille à 61,93 dollars à Londres. Pour sa part, à New York, le baril de WTI a perdu 2,61%, à 55,30 dollars.
Mathieu BRUCKMULLER
Après une maîtrise en droit social à Rennes et un troisième cycle en information économique et sociale à Paris-Dauphine, Mathieu Bruckmüller s’est... Lire la suite
© cbanque.com / MB / Juillet 2019